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Lorsqu’il s’agit de commercialiser des films, les bandes-annonces font une pause dans un film. Ils sont essentiels pour permettre au public de comprendre le scénario, les personnages et le ton du film. Malheureusement, cet exploit peut être quelque peu difficile à accomplir avec des bandes-annonces, car elles ne peuvent en révéler que beaucoup sur le film sans tout dévoiler.
Mais parfois, il y a une bande-annonce qui fait parfaitement ce travail sans même rien révéler du film. Ils vont de ne montrer que quelques extraits du ton du film, d’induire intentionnellement le spectateur en erreur sur le scénario du film ou de filmer carrément de nouvelles séquences qui ne figurent pas dans le film. Quoi qu’il en soit, ce sont des expériences cinématographiques uniques et amusantes en soi.
Le troisième film de cette franchise de longue date a tenté de faire quelque chose de différent du scénario de Michael Myers, et cela a été clairement indiqué dès le tout premier teaser. Alors que l’aperçu commence sur un écran noir, les voix des enfants peuvent être entendues rire et chanter des comptines tandis que le masque apparemment vide d’une sorcière tourbillonne en vue.
Alors que la caméra zoome sur le visage du masque, une araignée sort de sa bouche. Puis, à mesure que la musique s’intensifie, les yeux creux de la sorcière s’ouvrent pour fixer le spectateur avant que le titre ne s’affiche. Le narrateur conclut ensuite avec le slogan “la nuit où personne ne rentre à la maison”.
Marvel n’est pas étranger à la réalisation de bandes-annonces qui trompent intentionnellement son public. Mais aucun film qu’ils ont réalisé n’a appelé à cette approche plus que Avengers : Fin de partie. La majeure partie de l’intrigue du film était entourée de mystère avant sa sortie officielle. Tous les teasers promettaient que les Avengers se préparaient à voyager dans l’espace, à sauver Tony Stark et à vaincre Thanos pour venger ceux qui ont été anéantis en un clin d’œil.
Bien que tout cela soit inclus dans le film, ils ne révèlent pas non plus le fait qu’ils trouvent Tony et tuent Thanos dans les dix premières minutes, et le reste du film est un complot de voyage dans le temps pour rassembler Infinity Stones.
Stanley Kubrickle chef-d’œuvre de l’adaptation du classique Stephen King roman avait une approche quelque peu minimaliste pour révéler le contenu du film. La seule bande-annonce du film est principalement un plan statique des portes et du couloir de l’ascenseur de l’hôtel Overlook alors que le générique de la réalisation et de la vedette glisse sur l’écran.
Puis, alors qu’ils s’arrêtent et que la musique dissonante et inconfortable s’intensifie, du sang coule de l’ascenseur, inonde le couloir et recouvre l’objectif de la caméra d’une teinte rouge. Le titre du film revient, amenant les téléspectateurs à se demander quelles horreurs les attendent.
Cette comédie noire qui se déroule à Noël implique un criminel nommé Gus (Denis Leary) tenant en otage une famille dysfonctionnelle et les hijinks qui s’ensuivent. Mais la bande-annonce du film a opté pour une approche fascinante pour donner le ton du film. Il s’ouvre sur une chorale d’enfants chantant des chants de Noël, avec la voix de Gus racontant une lettre au Père Noël, presque comme le début d’un film de vacances classique.
Mais une fois que Gus se révèle à l’écran, les enfants se taisent rapidement avant qu’il ne commence une demande décousue et rapide au Père Noël pour ce qu’il veut pour Noël. Ensuite, il raconte son intention de prendre un otage avant de passer à une carte de titre.
Alfred HitchcockLe slasher classique de a été bien discuté et analysé par beaucoup, mais lors de sa première création, il s’est donné beaucoup de mal pour garder l’intrigue secrète de son public. À cette fin, la bande-annonce originale est une featurette de six minutes d’Hitchcock lui-même se promenant seul sur le plateau du Bates Motel, discutant des crimes que le film montrerait.
Un mélange de musique troublante et étrangement joviale joue tout au long. Malheureusement, Hitchcock ne révèle pas la motivation ou le raisonnement derrière les crimes ou ne fait pas référence aux personnages du film par leur nom; pas un seul extrait du film n’est montré. Mais cela s’est terminé par une dernière frayeur qui a laissé le public en redemander.
Un peu comme Psychocette bande-annonce a utilisé le réalisateur du film pour commercialiser le film sans montrer de séquences du film lui-même, mais avec un effet plus comique et intentionnellement trompeur. Orson Welles n’apparaît même jamais à l’écran, simplement comme une voix représentée par un microphone de scène sonore.
Il présente les acteurs du film un par un, quelques gags d’un Laurier et Hardy esquisser. Puis il décrit brièvement Charles Foster Kane, les acteurs réapparaissant dans le personnage pour décrire leurs impressions sur lui. Le ton sombre du film ne se reflète pas dans la bande-annonce, seul Welles incitant les téléspectateurs à décider eux-mêmes de la vérité sur l’homme.
Le tristement célèbre teaser du classique des monstres modernes a révélé tout et rien sur le film simultanément. Tout d’abord, le spectateur voit des images d’une fête d’adieu organisée par un groupe d’amis à New York. Mais les lumières s’éteignent, un tremblement de terre se produit et une explosion massive au centre de Manhattan fait planer des débris dans le ciel.
Pendant que le groupe évacue, un rugissement massif se fait entendre alors qu’un morceau de débris, en particulier, s’écrase sur le trottoir – la tête de la Statue de la Liberté. La bande-annonce se termine par la date de sortie, sans titre ni véritable explication de ce qui s’est passé.
Le plus souvent, les bandes-annonces de films d’action offrent un mélange d’action et une forte dose d’histoire pour attirer l’investissement du spectateur dans les personnages. Mais parfois, tout ce qu’une bande-annonce d’action a à faire est de présenter l’action elle-même et pratiquement rien d’autre.
La bande-annonce ne contient aucune introduction aux personnages, au scénario ou même à quoi sert l’action. De plus, il n’explique pas la matrice titulaire ou n’inclut pas de dialogue pour attirer davantage le spectateur. Au lieu de cela, le spectateur obtient des cascades, des visuels à couper le souffle, des effets spéciaux, un slogan promettant l’emprise de Matrix sur le spectateur et un lien de site Web appelé “whatisthematrix.com”.
Il s’ouvre sur un personnage solitaire marchant au milieu d’une route désertique avant de tomber sur une voiture particulière. Il ouvre la porte et à l’intérieur se trouvent des gadgets, des fils, des boutons et toutes sortes de technologies uniques. Il démarre la voiture puis baisse la vitre, se révélant être Marty McFly (Michael J. Fox).
On lui a demandé d’une voix hors caméra, “jusqu’où allez-vous?”. Il lève ses lunettes de soleil et répond avec un sourire narquois, “une trentaine d’années”. Puis, avec une bouffée de fumée, la DeLorean est partie comme Huey Lewis‘ “Retour dans le temps” commence à jouer. Et l’un des films déterminants des années 80 a décollé.
Les films de Pixar en font une tradition d’avoir des bandes-annonces qui ne contiennent souvent aucune séquence de leurs films mais établissent idéalement le ton et l’ambiance du film. WALL-ELe teaser de commence par des images en direct du réalisateur Andrew Stanon discuter d’un déjeuner fatidique au sein de l’équipe Pixar au cours duquel ils ont discuté d’idées pour de futurs films après Histoire de jouet.
Le dernier dont ils ont discuté était un film sur un robot compacteur de déchets spécifique qui apparaît rapidement lorsqu’il reste moins d’une minute à la bande-annonce. La musique joue pendant que le petit robot fait ses devoirs avant de regarder avec nostalgie les étoiles.
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