Par Virginie Pascase
Avec « I feel wood », son entreprise lancée depuis deux ans, Thibaut Ughetto a su développer en plus d’un site de e-commerce pour les particuliers une branche de goodies pour les professionnels, made in Savoie et à base de bois français.
Albertville
Quand nous avions rencontré Thibaut Ughetto en 2020, il venait de lancer son entreprise « I feel Wood », d’objets de décorations en bois made in France, mais il n’était pas à 100% de son temps dans ce projet. Il conservait un emploi en CDI dans la région parisienne qu’il a quittée en février 2022, sa micro entreprise devenant une SAS.
Un joli parcours loin d’être terminé mais qui ravit ce jeune homme de bientôt 25 ans. Premier soulagement pour Thibaut, il est revenu dans sa région natale. Né à Albertville, le vingtenaire a fait toute sa scolarité ici. Muni d’un bac technologique, il étudie la domotique à Grenoble avant de trouver un boulot à Paris dans ce domaine de la maison intelligente. «  À titre personnel, je me sens revivre de revenir ici. La vie parisienne ne me convenait pas du tout. J’adore la montagne, la nature… Quand on est en phase avec l’endroit où on veut être, ça aide beaucoup, car monter une société ce n’est pas facile. »

Pour l’instant, le jeune entrepreneur ne se verse pas de salaire. Il est associé avec ses deux parents qui l’aident chacun en fonction de leurs compétences. Pourtant, aucun d’eux n’est entrepreneur. « Ce n’est pas eux qui m’ont inculqué cette fibre. Je ne sais pas d’où ça vient. Depuis toujours, j’ai voulu créer, imaginer des choses. Mes parents n ‘ont pas hésité à me soutenir. Ils croient en mon projet depuis le début. »
C’est peut-être plus du côté de la fabrication de ses propres mains qu’il a trouvé ses modèles. Parce que Thibaut assure la conception et la réalisation des objets qu’il commercialise. « C’est mon père qui est plutôt bricoleur, c’est avec lui qu’on a fabriqué les premiers objets et avec mon papy. J’avais les idées mais je savais pas forcément les concrétiser. »
D’ailleurs, son papa l’aide à l’atelier et sa mère à la comptabilité et au packaging des colis pour son site de e-commerce pour les particuliers. Lui, ce qui le botte, c’est la conception. « Ce qui me plaît c’est la partie création. Si on prend l’exemple d’un trophée, les clients ne savent pas trop ce qu’ils veulent et ce que l’on peut faire avec du bois. On leur apporte des choses belles qui changent. »
Thibaut essaye d’amener une alternative aux goodies fabriqués en Chine. Il a développé une branche d’activités destinée aux professionnels avec des trophées, des médailles, de la signalétique fabriquée en bois français en plus de son site de e-commerce. Il avait créé avant « I feel wood » un boîte de vente de coques de téléphone, mais « c’était pas forcément un projet qui me correspondait, c’était pas en phase avec mes valeurs. Je voulais une marque qui ait un peu de sens. » Il fabrique ses produits de A à Z dans une démarche écologique de made in local et circuit court. Un projet dans l’air du temps qui « feel good », la réussite.
Pour contacter Thibaut Ughetto ou sa petite entreprise : www.ifeelwood.co (c’est bien co et non com, ne vous trompez pas) ou son mail thibaut@ifeelwood.co
Des objets originaux qui changent du pastique et qui ont en plus l’avantage d’être élégants et respectueux de l’environnement.
Avec « I feel wood », Thibaut Ughetto a commencé modestement dans la maison de ses parents, à Tours-en-Savoie. Mais, deux ans après, il a pris son envol en transformant sa micro-entreprise en SAS et en prenant un atelier route de Tours à Albertville où il fabrique ses objets, qu’ils soient pour le site de e-commerce des particuliers ou pour les professionnels.
« En novembre 2020 [date de création de I feel Wood, NDLR], on avait juste fabriqué des produits qu’on vendait sur internet pour les particuliers, des produits artisanaux. On a toujours ce site de e-commerce où on vend nos produits. Mais quand on est passé en SAS, on a investit dans une machine de gravure et de découpe laser et on a loué un atelier. On a pu répondre à des projets sur mesure pour les professionnels. » Il fabrique des médailles en bois, des trophées en bois, des porte-clefs… « On bosse aussi bien avec des hôtels que des stations de ski, que des marques pour les aider à développer des goodies ou de la signalétique. »

Et ça marche plutôt bien, cette affaire. « On a été agréablement surpris. Depuis le lancement, on n’a presque pas été cherché de clients, on n’a pas démarché. Ça a été l’effet boule de neige. On faisait un projet et le client en parlait autour de lui et nous recommandait. Les nouveaux clients sont en confiance. »
D’autant qu’il est désormais installé. « Avoir un atelier, ça rassure. Cela permet de se rendre compte d’où on est et ce que l’on a réalisé. On a un petit show room. C’est un boost fort ».
Même si Thibaut en convient, le plus dur est de faire en sorte que les clients aient l’idée de faire appel à une entreprise locale dans ce domaine. « On a énormément de professionnels dans tous les secteurs. On peut travailler avec tout le monde. Le plus dur, c’est de faire se rendre compte qu’ils ont des besoins auxquels on peut répondre localement. C’est l’enjeu actuel : que l’on pense à nous. »

Même si le jeune entrepreneur reconnaît que la branche qui rapporte le plus est celle des pros, il veut conserver les clients particuliers. « C’est important de garder les deux activités. L’une va bien avec l’autre. Les particuliers qui ont commandé sur le site vont voir qu’on a une activité pro. Et le site internet montre qu’on existe depuis un petit bout de temps. »
Thibaut aimerait arriver à embaucher un stagiaire dans un premier temps qui pourrait devenir un alternant. Mais son but ultime est de faire d’ « I feel wood » une marque de proximité reconnue comme telle. «  Pour moi, la fierté serait de dire que je peux embaucher quelqu’un et d’être vraiment implanté localement. On ne va pas être intéressé par travailler avec la Ville de Biarritz, je dis Biarritz comme j’aurais pu dire n’importe où. Notre ambition serait de devenir une référence lo cale, ce serait une belle réussite pour la partie professionnelle. »
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