Sur les réseaux sociaux, vous en avez sans doute déjà croisé : des internautes étranges, parlant un français approximatif, vous invitant à les aider financièrement. Ce sont des “brouteurs”, de vrais escrocs souvent cachés en Afrique de l’ouest. Mais pas de panique : les “chasseurs de brouteurs” veillent, nous les avons rencontré pour qu’ils nous expliquent en quoi consiste leur “hobby”.

Le hasard a voulu que plusieurs médias parlent en même temps d’un sujet que nous avons commencé à creuser il y a quelques mois, mais sous un autre angle : les brouteurs. Non, il ne s’agit pas de bovins, il s’agit d’escrocs, de vrais escrocs, souvent bien organisés, qui dupent des âmes fragiles pour gagner de l’argent, sans se soucier des conséquences. Qui peuvent être dramatiques. 
On vous a déjà parlé sur CNET France des “scammers”, ces arnaqueurs qui envoient de faux SMS parlant de colis à livrer contre des virements PayPal – du phishing sur smartphone, issu directement du phishing par e-mail des débuts du Web. On vous a aussi déjà parlé de ces escrocs d’Europe de l’Est ou d’Afrique du Nord, qui amadouent des internautes un peu faibles en se faisant passer pour des femmes fatales, afin d’opérer ensuite un chantage à la webcam (la sextorsion). Ces deux types d’arnaques font partie du “broutage”. Mais il en existe un autre, qui se joue principalement sur les réseaux sociaux, et qui est encore plus insidieux, car plus difficile à déjouer et à punir.
 
À l’ère de Facebook, Instagram et Tik Tok, les cyber-escrocs n’ont plus besoin de passer par nos boîtes mails ou nos SMS pour “ferrer quelques pigeons“, comme l’expliquait récemment Le Figaro. Les réseaux sociaux sont bien plus pratiques, car ils permettent de créer de faux profils en quelques secondes, de dénicher de vraies victimes en live ; puis après quelques heures d’ingénierie sociale (c’est-à-dire, après avoir recherché en ligne les passions, les références culturelles voire les failles de ses cibles), de tenter de les manipuler afin de leur soutirer de fortes sommes d’argent.
Des dizaines de milliers de plaintes directement liées à cette escroquerie sont enregistrées chaque année par les autorités françaises, en commissariat ou sur la plateforme Pharos. 46 % des e-mails envoyés partout dans le monde à des fins cybercriminelles provenaient, en 2016, du Nigeria, d’après une étude de Symantec. Et 4,9 milliards de Francs CFA (7,5 millions d’euros) de préjudice sont à attribuer à la cyberfraude en Côte d’Ivoire, selon un rapport de 2019 de l’Autorité de régulation des télécommunications du pays. 
Sur Facebook, il existe plusieurs dizaines de groupes privés (ou publics) qui parlent de ce phénomène. Parce qu’ils réunissent d’un côté des anti-brouteurs, mais aussi de l’autre côté, les escrocs eux-mêmes. À Marseille, Géraldine fait partie d’un collectif très bien organisé de “chasseurs de brouteurs”, baptisé “Neurchi de Brouteurs Brouté (NDBB)”. Son passe-temps, quand elle rentre du boulot (et c’est le même chez tous les “collègues” de son groupe), c’est de répondre aux messages privés envoyés par des brouteurs. Elle fait semblant de mordre à l’hameçon. Mieux, encore : elle s’invente des personnages, raconte des histoires à dormir debout (et hilarantes) à ses interlocuteurs cyber-criminels, leur fait ainsi perdre du temps. Et parfois même patience.
“Un brouteur, c’est un escroc tout ce qu’il y a de plus banal au départ : il “broute” car comme un mouton, il se nourrit sans effort. Il vit la plupart du temps en Afrique de l’ouest (Côte d’Ivoire, Bénin, Nigéria), parfois en Europe de l’Est ou en Asie du Sud-Est. Il est souvent masculin, même si on croise parfois quelques femmes. Il parle souvent français, parfois anglais : ses victimes sont blanches, et se situent en France, en Belgique, en Angleterre, aux États-Unis. Il n’a pas inventé la roue : pour escroquer les occidentaux, il utilise simplement les moyens technologiques actuels, à savoir l’informatique, internet et les réseaux sociaux”, explique-t-elle.
 
Sur Facebook and co., les brouteurs se divisent en deux catégories : il y a ceux qui jouent la carte de la femme (ou de l’homme) parfait(e) mais fragile et en quête d’amour, et ceux qui se prêtent au jeu de la sextorsion. “Les premiers appellent ce qu’ils font le ‘bara love’.  En nouchi, l’argot parlé en Guinée, au Bénin et en Côte d’Ivoire, ‘bara’ veut dire travail. Il s’agit donc de ‘travailler l’amour’, de séduire quelqu’un pour ensuite lui extorquer de l’argent. Le plus longtemps possible, dans l’idéal”, poursuit Géraldine. Les escrocs qui pratiquent le bara love créent de faux profils, à l’aide de photos d’hommes ou de femmes dérobées sur de vrais comptes. Puis à partir de ces faux profils, “ils essaient de séduire et de faire tomber amoureuse leur victime, en se montrant eux-même comme épris de leur victime”.
Côté sextorsion, on trouve le “bara sexe”, ou travail du sexe : “là, nos escrocs d’Afrique de l’Ouest vont se faire passer pour des prostituées ou des escorts girls. Ils vont parfois détourner de l’argent dans un premier temps en promettant des rendez-vous le lendemain ou soir même, contre un paiement d’avance. Mais souvent, ils préfèrent créer lentement une relation intime avec leur victime. Ils lui font prendre confiance, la flattent, la séduisent, l’incitent à s’exposer nue via sa webcam… puis la font chanter”, décrit la “chasseuse de brouteurs”.

Cachés derrière leurs smartphones, ou derrière les écrans d’ordinateurs de cybercafés locaux, les brouteurs se font souvent passer pour de jolies femmes, mais vivant un enfer, parce que trahies, battues ou autres misères qu’une “faible femme” peut vivre. Ou alors, ils se font passer pour veuves. Afin d’apitoyer leur cible. Sur les groupes Facebook où ils se réunissent et partagent (en toute quiétude) leurs bons plans, ces escrocs en ligne se vantent bien souvent de “rouler sur l’or” grâce à leurs pigeons occidentaux. “Ils tentent de se déculpabiliser et de justifier leurs arnaques en avançant qu’ils vengent leurs ancêtres dont ‘les blancs’ ont pillé les ressources pendant la colonisation. Mais en réalité, tous ne pensent qu’à l’argent facile, sans se soucier du devenir de leurs victimes”, constate Géraldine.
 
 
Car bien souvent, les brouteurs n’attaquent pas de riches occidentaux qui mériteraient, selon eux, d’être détroussés au nom de la revanche des colonisés et des opprimés des pays pauvres. Bien souvent, ils arnaquent des internautes tout aussi pauvres qu’eux, parfois même d’origine africaine. “Ça peut paraître ahurissant, tant les messages sont truffés de fautes d’orthographe, mais malheureusement, beaucoup de personnes mordent à l’hameçon. Il y a énormément de victimes. Dans notre groupe de chasseurs de brouteurs, on voit passer les témoignages de gens qui viennent demander de l’aide car un proche à eux est victime ; et ce sont des personnes tout à fait lambdas, à priori ‘normales’ ; mais elles se sont faites avoir car ces “brouteurs” sont arrivés à un moment de leur vie où elles avaient besoin de réconfort, de se sentir belles ou beaux, d’exister pr quelqu’un, de se sentir soutenues… Ils arrivent vraiment à créer ce lien avec leurs victimes”, note Géraldine.
“Mais leurs victimes sont souvent fragiles, dans une situation psychologique difficile. Les dégâts peuvent être considérables. Certains se taisent car ils ont honte, et ne vont pas porter plainte. D’autres continuent à se ruiner pour leur brouteur car ils veulent croire jusqu’au bout qu’il ne s’agit pas d’un escroc. Malgré les avertissements de leur entourage, ils empruntent de l’argent à la banque ou à leurs proches, s’endettent, jusqu’à courir le risque très concret de se retrouver à la rue”. Et il y a ceux qui vont jusqu’à se suicider, de honte ou de désespoir, comme Anthony Cassi, 18 ans, qui s’est donné la mort par arme à feu au domicile familial en 2015, après avoir subi un chantage à la vidéo intime de la part d’un brouteur “bara sexe” ivoirien. Tout récemment, dans le Var, un octogénaire a tenté de se suicider après avoir reçu un faux mail de la brigade de protection des mineurs (BPM), dans lequel il était accusé de pédophilie et de pédopornographie.
 
 
 
Face aux brouteurs, que peut faire la police ? “Rien, hélas. L’usurpation d’identité, l’escroqueries (parfois organisée), le chantage sont des délits passibles de dizaines de milliers d’euros d’amende et de plusieurs années de prison, mais les escrocs sont hors d’atteinte. Ils se trouvent très loin, dans un autre pays, où les autorités ne coopèrent pas, mettent trop de temps à réagir, ou sont carrément soudoyées par les brouteurs eux-mêmes pour fermer les yeux”, explique Géraldine.
Seul moyen d’action de la police française : le blocage des comptes en ligne des arnaqueurs. Sachant que ces derniers sautent constamment d’un faux profil à un autre. Chez eux, en Afrique de l’Ouest ou en Europe de l’Est, les brouteurs sont du reste rarement inquiétés : Le taux d’arrestation des cybercriminels en Afrique de l’Ouest stagnait, selon Interpol en 2017, à 30%, malgré la création de lois et de services compétents.
À noter aussi : “les brouteurs sont la honte de l’Afrique selon leurs concitoyens honnêtes, mais le bara est malgré tout un idéal pour les jeunes des quartiers défavorisés d’Abidjan”, ajoute Géraldine, qui insiste sur le fait qu’il ne faut pas non plus faire d’amalgames.
 
 

  
Finalement, il ne reste que la mobilisation des “chasseurs de brouteurs”, comme Géraldine et ses “collègues”. Ils ne perdent pas de temps à signaler les faux profils à Pharos ou même à Facebook, “car 9 fois sur 10, les signalements n’aboutissent à rien” : leur meilleure arme, c’est de prendre les arnaqueurs à leur propre piège. Géraldine passe ainsi énormément de temps libre à répondre aux brouteurs qui la contactent ; jusqu’à “provoquer leurs messages” (mais sa technique restera secrète). Ses réponses aux messages des brouteurs sont parfois si absurdes qu’il est difficile de comprendre comment ces derniers sont capables de continuer d’essayer de l’arnaquer. 
“Parfois, je pousse le bouchon trop loin et ils finissent par me bloquer d’eux-mêmes. Parce qu’ils comprennent que je me paie leur tête, ou parce qu’ils ont peur lorsque je fais mine d’avoir contacté un cousin policier. Mais beaucoup d’escrocs sont jeunes, entre 12 et 15 ans, et comme ils sont inexpérimentés, ils tombent dans le panneau. Ces ados attirés par l’argent facile écrivent en phonétique, et se bornent à suivre un ‘script’, et peu importe si les réponses en face sont étranges. Je crois même qu’ils ne les lisent pas”, explique-t-elle. “Les échanges, je les partage avec mes amis et sur le groupe Facebook des anti-brouteurs. Ça fait rire les collègues. Mais en même temps, ça fait perdre du temps aux brouteurs, qui arnaquent moins de monde pendant ce temps-là”, ajoute la jeune marseillaise.
 
 
  
Comment repérer les brouteurs ? Géraldine y va de ses conseils : “il faut regarder les profils, s’ils sont récents c’est un signe. Quand ils sont anciens (les brouteurs s’en revendent entre eux), il faut regarder les photos, les listes d’amis, les posts, à la recherche d’incohérences. Certains relient parfois leurs compte à d’autres, bien réels, aux noms typiquement ivoiriens. Si vous cherchez dans les paramètres du profil le lien associé, il se termine souvent par une suite de chiffres… voire par le vrai nom du brouteur. Par exemple, aboubakar traore, au lieu d’Annabelle Laurent.”
Dans leurs messages, les brouteurs ont en outre recours à des expressions qui les trahissent : “L’utilisation de la phrase ‘si tu veux on peut passer en privé pour faire ample connaissance’ au lieu de ‘faire plus ample connaissance’ doit vous interpeller : c’est une expression typiquement ivoirienne”. Et il y a aussi cette façon singulière de s’excuser constamment : “après avoir entamé la conversation par un ‘coucou bonjour’ ou un ‘coucou bonsoir’, il vous explique être ‘nouveau / nouvelle sur le net’ et chercher à ‘se faire des amitiés et + si affinités’, avant de vous demander si ‘ça ne vous dérange pas du tout’.” 

 
À côté des ados inexpérimentés, certains brouteurs plus âgés peaufinent toutefois leurs méthodes. “Ils sont plus difficiles à repérer, ils font moins de fautes de français, utilisent des expressions plus courantes. J’ai parfois eu des doutes concernant certains profils qui paraissaient vrais, avec des publications crédibles sur l’actualité : les plus expérimentés savent alimenter leurs comptes pour qu’ils paraissent réels. Mais ils ont pratiquement toujours recours à des expressions nouchis qui ne trompent pas”, explique Géraldine. “Il y a des jeunes qui font ça pour flamber, d’autres pour ramener un peu d’argent à la maison. Et d’autres qui font partie de vrais réseaux, presque mafieux. Avec des complices à la police et chez Western Union, par exemple” poursuit-elle.
 
ATTENTION : il faut aussi savoir que les brouteurs, vous en trouverez partout, et pas seulement sur les réseaux sociaux… mais aussi sur les sites de rencontre (que l’on peut aussi considérer comme des réseaux sociaux, pourquoi pas).
Oui, les témoignages que j’ai recueilli personnellement lors de la rédaction de cet article sont suffisamment nombreux pour en arriver à cette constatation. J’ai par exemple découvert comment une amie s’était faite enguirlander par un brouteur pendant un mois et demi, avant que celui-ci lui demande de l’argent, et qu’elle décide de couper court. Ils s’étaient croisés sur Adopte Un Mec. Évidemment, l’arnaqueur disait vivre en Auvergne, bien loin de Paris, ce qui justifiait l’impossibilité de se rencontrer. Par contre, il utilisait sa webcam, et les vidéos diffusées provenaient de vraies vidéos, volées sur Instagram à de parfaits inconnus.
Par contre, pour “remplir le frigo de sa mère” en demandant à son interlocutrice d’aller lui acheter un coupon PCS (carte prépayée, très utilisée par les brouteurs pour leurs magouilles), pas de souci.
En faisant un tour sur Tinder, vous serez aussi frappé de constater le nombre important de faux comptes, de belles demoiselles qui n’ont en réalité rien à dire, ni rien à offrir, sinon de belles petites arnaques. Prudence, donc !  
Face à ces arnaqueurs bien organisés, les “chasseurs de brouteurs” s’organisent donc, eux aussi. Le groupe de Géraldine compte 2 500 inscrits. Beaucoup de victimes ou de proches de victimes, de curieux cherchant à se divertir en lisant des échanges comiques partagés, mais aussi un socle solide de plusieurs centaines d’anti-escrocs très investis ; qui traquent activement les brouteurs sur Facebook, Twitter, Instagram, et “tous les réseaux sociaux où l’on peut communiquer avec des inconnus”. Certains ont des compétences en informatique, et vont jusqu’à pirater les escrocs, ou générer de faux coupons PCS.
En solo, un chasseur de brouteurs s’attache ainsi à faire connaître le phénomène au grand public… Quand il ne pirate pas les arnaqueurs pour supprimer leurs bases de données e-mail. Sandoz, youtubeur aux 338 000 abonnés, publie ainsi régulièrement des vidéos de ses contre-attaques. “Chaque jour, je reçois une centaine de demandes d’aide concernant les brouteurs. Ce que je fais avec mes vidéos, c’est aussi alerter sur la précarité numérique de nombreux Français”, explique-t-il au Figaro.

D’autres chasseurs de brouteurs s’infiltrent carrément au milieu de groupes d’arnaqueurs, sur Facebook, afin de cerner leur modus operandi, et de les suivre à la trace. “J’ai été membre, et j’ai même été administratrice de l’un de ces groupes, où ils s’échangent des tuyaux, des clients, des profils… Mais je préfère tout de même rester prudente, et simplement consulter ces pages quand les publications sont publiques”, indique Géraldine.
D’ailleurs, la chasseuse de brouteurs nous livre l’un des secrets de ces escrocs : “pour se reconnaître entre eux, quand ils entrent en contact, ils disent : ‘chien mange pas chien’, et ajoutent parfois ‘bro’. Cette expression signifie que les escrocs ne s’escroquent pas entre eux. Donc quand des gens nous demandent si telle ou telle personne est un brouteur, nous les invitons à leur écrire cette phrase dans leur conversation privée. S’ils reçoivent la réponse ‘OK bro’, ils obtiennent confirmation de leurs doutes”.
Pardon, “si ça ne vous dérange pas du tout”, j’aimerais juste revenir sur cette expression. “Chien ne mange pas chien”, provient en fait de “Canis canem edit”… Une expression latine qui se traduit au contraire par “le chien mange le chien”, et qui signifie qu’il “ne faut faire confiance à personne, car l’homme est un être mauvais et pervers, prêt à nuire pour arriver à ses fins”, nous explique L’internaute. Visiblement, les brouteurs qui se font brouter et piéger par leurs “chasseurs” semblent ignorer le sens premier de cette locution.
 
 
Edit : Voici le retour de l’un des administrateurs du groupe Facebook des “anti-brouteurs”, ou “croque-escrocs”, comme il les surnomme lui-même : 
“J’ai bien relu l’article, c’est propre mais vous n’abordez pas quelques petits sujets…
Là vous abordez plutôt le côté fun, mais pas la partie contre-escroquerie, les méthodes utilisées par Sandoz qui sont basées sur l’ infiltration de leurs ordinateurs, la surveillance, jusqu’au cryptage complet de celui-ci le rendant hors service. En ayant pris soin bien sûr de télécharger au préalable tout le contenu de son ordinateur. Sans son “outil de travail”, c’est compliqué vu le niveau de vie, de racheter un PC… 
Malheureusement, de nos jours, les “barasseurs”, comme ils aiment s’ appeler entre eux, sont dans 90% des cas sur téléphone. Ce qui rend l’infiltration très compliquée.
Il y a également des questions dont nous n’avons pas encore les réponses ; comme leur organisation – nous savons par exemple que tous les “brouteurs” ne possèdent pas de carte MasterCard PCS et que dès qu’ils grattent un coupon, ils l’envoient aussitôt à un autre qui touche une commission.
Il y a aussi différents niveaux dans leur réseau. Ils commencent très très jeunes, c’est vrai mais de là à dire de 12 à 15 ans … Plutôt de 15 à 30 ans.
Également le fait de parler de ce que font les “brouteurs” de leur argent ! Certains l’ utilisent pour avoir un téléphone dernier cri, des vêtements Gucci, certains aident la famille, d’autres s’enjaillent en boite de nuit… Il y a encore beaucoup à dire !” 
 
 
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