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Attendu sur Netflix le 28 septembre, "Blonde" avec Ana de Armas propose une relecture de la vie de Marilyn Monroe. Redouté par la plateforme pour sa violence et sa dureté, le film fait déjà réagir ses premiers spectateurs.
Longtemps repoussé et redouté par la plateforme Netflix, Blonde d’Andrew Dominik s’apprête à sortir sur les écrans. Le film, adaptation du roman éponyme de Joyce Carol Oates, romance la vie de l’icône hollywoodienne Marilyn Monroe. Comme l’ouvrage, déjà sulfureux, ce biopic fait déjà beaucoup parler de lui pour sa noirceur et sa brutalité – une scène de viol est d’ores et déjà décriée.
Pendant plusieurs mois, le réalisateur est entré en confrontation avec le géant du streaming pour préserver son montage d’origine. Andrew Dominik y est parvenu, mais en retour, Blonde a reçu une interdiction NC-17 – l’équivalent d’un interdit aux moins de 18 ans en France. Un choix incompréhensible pour son actrice principale, Ana de Armas.
Présenté à la Mostra de Venise et au festival de Deauville – où l’interprète a reçu le prix du Nouvel Hollywood -, le film ne laisse personne indifférent. Si certains louent la mise en scène et la performance de la star cubaine, d’autres pointent du doigt une certaine complaisance dans la violence.
Dans sa critique, Le Monde rappelle que Blonde n’a pas vocation à raconter la “vraie vie” de Marilyn Monroe, mais propose plutôt de “s’engouffrer dans la psyché de la star comme au cours d’une longue divagation qui virerait peu à peu au cauchemar”.
Le Figaro explique le film “emprunte les codes du film d’horreur pour retracer la destinée déchirante d’une étoile filante.” Même sentiment du côté de chez Première : “C’est un film radical, douloureux, qui fait parfois penser au Vénus noire de Kechiche, pour cette colère, cet acharnement à nous faire ressentir physiquement le calvaire de son héroïne.”
La critique de GQ juge la mise en scène du réalisateur “à double tranchant” : “D’un côté, elle impose au film une singularité et une étrangeté inoubliable. De l’autre, le flux d’images brutales ininterrompu constitue un obstacle pour atteindre l’émotion qui permettrait sans doute de rendre les 165 minutes de Blonde plus viscérales, moins obscures.
Pour IndieWire, Blonde se contente seulement de dépeindre Marilyn Monroe comme une victime. Tout comme The Guardian qui juge que le projet d’Andrew Dominik lorgne, à de nombreuses reprises, vers “l’exploitation problématique”.
Le magazine Empire, quant à lui, reproche au film une certaine superficialité : “Monroe était intelligente et a travaillé dur pour acquérir sa popularité, mais Blonde reste vague sur ce sujet, préférant la dépeindre comme un papillon brisé.”
Pour se faire votre propre avis, rendez-vous le 28 septembre sur Netflix pour découvrir Blonde
de Edward Berger
avec Felix Kammerer, Albrecht Schuch
Film – Drame
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