Ah ! Que voilà une idée originale ! En cette fin d’année et à l’approche de la nouvelle, les œuvres d’entr’aide ou de je ne sais quel soutien de quoi ont songé à une démarche « utile et originale » pour «acheter» nos dons : glisser dans l’enveloppe, avec la lettre de remerciement anticipé et le bulletin de versement (QR code), un …. Calendrier. Sachant que l’on reçoit, depuis quelques semaines, environ trois à quatre sollicitations par jour, il est au fond miraculeux de n’avoir reçu… que 5 calendriers. Je viens donc de jeter le cinquième et l’enveloppe le contenant.
A vrai dire, sur les cinq, il y en a un que je n’ai pas jeté. Il ne venait pas d’une bonne œuvre, n’était pas accompagné d’un bulletin de versement – dommage d’ailleurs ! – était un cadeau de remerciement d’un soutien muséal et, par hasard, avait du charme. Je l’ai même immédiatement envoyé à une amie à l’étranger qui ne pourra qu’apprécier le caractère « bien de chez nous » de la chose.
Bon il faut dire que je n’aime pas les calendriers car le temps passe déjà assez rapidement sans eux. Et puis, mon agenda me suffit.
Mais revenons à nos moutons.
Si seulement les mille enveloppes de sollicitations pouvaient cesser de contenir des gadgets généralement inutiles, souvent de très mauvais goût – à part une ou deux cartes postales de fleurs ! J’aime choisir mes cartes moi-même et j’en écris beaucoup. Je tâche de les adapter aux destinataires. C’est rare que les cartes « imposées » conviennent, sauf comme dépannage urgent !
Et puis, il y a d’autres gadgets encore : des bougies de réchaud – merci, j’en avais acquis un stock autrefois, que je ne parviens pas à liquider (et espère ne pas devoir liquider cet hiver !), des stylos, des gommes et – le pire – des décorations spéciales pour Noël ou Pâques. On pardonne quand il est précisé que c’est le travail des pensionnaires d’une institution, ce qui n’empêche malheureusement pas de jeter l’objet qui ne correspond à rien dont on ait envie ou besoin. Et puis, toujours, ce prétendu « merci » qui n’est en fait qu’un achat de don futur. Quand on donne, on donne. Au mieux pourrait-on trouver le petit gadget dans la lettre annuelle – à l’usage du fisc – remerciant des dons passés. Là, on supporterait éventuellement le gadget « fait maison », même si l’enveloppe contenait en plus, avec les remerciements, un bulletin de versement (avec un QR code). Après tout, c’est pour économiser le timbre du premier envoi de l’année suivante ! Mais pitié ! Foin des déchets supplémentaires !
Qui prêche la lutte contre le gaspillage ?
 
Suzette Sandoz est née en 1942, elle est professeur honoraire de droit de la famille et des successions, ancienne députée au Grand Conseil vaudois, ancienne conseillère nationale.
Bravo!
Et… merci!!!
Les associations gaspillent beaucoup de timbres et de papier pour vous faire songer aux personnes seules et affaiblies qui ont besoin de vous, pendant que vous postez « beaucoup de cartes » à des personnes pleines de forces et en bonne santé pour leur rappeler votre amitié.

Parfait. Bien dit, avec humour et discernement.
Merci Madame
Dans le cas présent, je ne peux que vous donner entièrement raison. J’ai reçu un même jour dans ma boîte aux lettres jusqu’à CINQ sollicitations pour des dons, assorties souvent effectivement de gadgets parfaitement inutiles et qui constituent un total gaspillage de moyens pour ces institutions, moyens qu’elles feraient mieux d’utiliser à meilleur escient. A une certaine époque, je répondais à ce genre de sollicitations, mais maintenant, trop c’est trop, ces envois passent directement à la poubelle.
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