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L’œuvre du Japonais Yusuke Hirota raconte la libération d’une ville et de ses habitants, enfermés dans une bulle de pollution.
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L’AVIS DU « MONDE » – À VOIR
Poubelle la vie… Et plus belle serait-elle si l’épaisse couche de pollution disparaissait de la ville. Les habitants de Chimney Town (« ville cheminée ») pourraient alors découvrir la couleur du ciel, ou admirer les étoiles la nuit venue. Mais personne, à part quelques êtres farfelus considérés comme des illuminés, ne croit en l’existence d’un espace au-delà des nuages.
Film d’animation japonais de Yusuke Hirota, De l’autre côté du ciel raconte les aventures d’un petit garçon, Lubicchi, et d’une créature constituée à partir de déchets, Poupelle (et non Poubelle), un être au grand cœur, cocasse et gaffeur, auquel Philippe Katerine prête sa voix doucereuse dans la version française. Les deux amis vont braver les autorités et leur bras armé, les Inquisiteurs, sorte de milice chargée de surveiller la population, enfermée en quelque sorte dans un écran de fumée. La plupart des hommes et des femmes ignorent l’existence de la mer, du ciel, passant le plus clair de leur temps à travailler.
Engagé, dans l’air (pollué) du temps, le scénario n’en est pas moins drôle et rêveur
Engagé, dans l’air (pollué) du temps, ce scénario, que ne rejetterait pas la jeune activiste suédoise Greta Thunberg, n’en est pas moins drôle et rêveur : le récit n’est pas violent, hormis une scène de bagarre, et l’esthétique de la ville industrielle, graphique, où percent quelques lueurs mordorées, est réussie. Recommandable aux enfants à partir de 6 ans, le film est tiré du livre à succès d’Akihiro Nishino, Poupelle et la ville sans ciel, réalisé grâce à un financement participatif, paru en France chez Nobi Nobi, en 2018.
Comédien et humoriste connu au Japon, l’auteur a eu très tôt le désir d’adapter son ouvrage à l’écran, créant le buzz et réussissant même à organiser, au premier étage de la tour Eiffel, à Paris, en octobre 2019, une exposition gratuite des illustrations de Poupelle et la ville sans ciel. Quelques mois plus tard, la pandémie et le confinement nous tombaient sur la tête. Et sans ciel, comment fait-on ? De son côté, le mot « essentiel » retrouvait un autre sens.
De l’autre côté du ciel travaille justement les fondamentaux d’une vie libre, écologique et solidaire – le bilan carbone de la production du film n’est toutefois pas précisé dans le dossier de presse. Lubicchi et Poupelle sont deux êtres solitaires, et le film raconte aussi la force de l’amitié, ainsi que l’importance de dépasser les préjugés : car qui voudrait d’un ami fait de rebuts, dégageant une odeur de vide-ordures ?
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