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VIS MA VIE ÉTUDIANTE. Après un premier témoignage sur son arrivée à Tourcoing, Océane raconte comment elle jongle entre les partiels, les « deadlines » au travail et les problèmes de la maison qu’elle partage avec huit personnes.
« La fin du premier semestre approche et je commence à avoir des dates d’exposés et de partiels, c’est de plus en plus difficile de m’organiser. J’ai quatre projets à rendre le même jour, et des nuits blanches en perspective. Je dois gérer l’école en plus de mon travail en alternance et de ma coloc avec huit personnes : j’ai trois vies. C’est compliqué.
A l’école, il y a souvent des projets en groupe, c’est une organisation supplémentaire pour se retrouver. Si j’ai des partiels, je révise après mes jours en entreprise [mercredi, jeudi et vendredi] et le week-end. Au travail, j’ai plein de deadlines à respecter. Alors, quand je rentre à la maison, mon esprit reste au travail. Je n’arrive pas à couper.
La vie de coloc n’est pas de tout repos non plus. Malgré quelques prises de becs par rapport au ménage, car il y en a toujours qui en font plus que d’autres, tout se passe relativement bien. On a fêté Thanksgiving tous ensemble par exemple. Le vrai problème, ce sont les travaux accolés à notre maison, qui font trembler des murs et ont provoqué deux inondations. L’une parce que notre cave a été percée, l’autre car ils ont refait le système des eaux usées et… ils ont oublié de nous raccorder.
Avec ces trois vies en une seule, mon cerveau n’est jamais tranquille. Je me sens stressée, et je suis déjà de nature anxieuse. Je pense toujours à un exposé que je dois rendre, à une deadline au travail ou à une tâche que j’ai à effectuer à la coloc. Alors, j’ai des insomnies. Et cela se transforme en un cercle vicieux : si je ne dors pas beaucoup, je suis fatiguée ; si je suis fatiguée, j’oublie de cocher des tâches sur ma liste et, in fine, le stress prend de l’ampleur.
L’école me procure plus d’anxiété que mon alternance. Le dimanche soir, avant de retourner à l’école, je n’ai pas envie d’y aller et j’angoisse. Est-ce que je vais avoir un contrôle surprise ? Va-t-on encore me donner des devoirs à faire ? A l’inverse, en alternance, c’est moi qui gère mon planning.
J’ai déjà consulté des psychologues, notamment lors de ma première année d’études à Strasbourg où j’étais coupée de ma famille après mon départ de Tahiti et où j’ai été confinée seule à cause du Covid-19. Je vais devoir aller en voir un autre. Le changement de ville avec mon arrivée à Tourcoing en septembre, la vie avec de nouvelles personnes, l’adaptation à mon travail et à ma nouvelle formation : cela fait beaucoup de nouveautés à gérer.
Dans ma coloc, environ la moitié des gens sont également sujets à l’anxiété. Certains font même des crises d’angoisse. Finalement, ça nous touche un peu tous. »
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Incroyable, l'article concerne l'interview d'une étudiante pleurnichant sur son sort, je le fais remarquer plus bas, et aussitôt levée de bouclier des pleureuses misandres professionnelles qui font le bonheur de ce site. W et contributrice anonyme (même pas le courage de s'exprimer sous un pseudo) qui pleurnichent sur l'épouvantable sort des étudiantes obligées de travailler pour exister; soumises à cette effrayante charge mentale propre à ce genre victime de sa nature. C'est trop triste, vite une cellule d'aide psychologique pour leur apprendre à être des assistées heureuses de leur condition…!
Incroyable ! Entre w et anonyme, c'est un concours de pleureuses professionnelles. J'ai du sortir mes mouchoirs…
Qui oblige tous ces étudiants à avoir cette vie compliquée??? J'ai l'exemple de mes 5 petits-neveux qui mènent ce genre de vie sans que je comprenne pourquoi. De famille aisée, ils pourraient se contenter d'être étudiants avec certes moins d'argent à le fin du mois mais… cet argent ne leur sert pas à gérer l'essentiel. La vieille dame (72 ans) que je suis devenue se souvient de ses années d'étudiante en Cité U et repas au restau U avec 2 pulls, 2 tee-shirts et 2 jeans, un pauvre manteau, une seule paire de chaussures et bien sûr pas de voiture et pas la moindre sortie. Tout mon temps était consacré à lire en Bibli et en centre de documentation, à assister aux rares cours (en Lettres, c'était "maigre" bien qu'à la Sorbonne) et à marcher dans Paris. J'étais passionnée par mes recherches etellement heureuse de "faire des études" après avoir passé mon enfance et mon adolescence dans une masure en terre battue avec WC au fond du jardin et toilette à l'évier de la cuisine avec de l'eau tirée au puits, à 3 kilomètres de l'école puis de l'arrêt de car pour aller au lycée "en ville" que je n'en ai pas souffert… Puis Agrégation et enseignement… Le temps du luxe pour moi ! Mais la société de consommation n'en était qu'à ses balbutiements et il est devenu difficile d'y échapper, elle a créé tant de "besoins"!
Vous avez entièrement raison. W n'a rien compris qui veut faire des étudiants des assistés sociétaux à vie en commençant à l'âge où ils se construisent et doivent se battre pour exister. J'ai bientôt votre âge, et ce ,n'est pas ce que l'on nous apprenait. J'ai payé mes études et construit ma vie sans aide extérieure alors, qu'à votre différence, mes parents auraient pu largement m'entretenir à faire des études… dont l'intérêt sociétal reste à prouver en ce qui concerne de très nombreuses matières !
Merci pour votre témoignage madame. Oui les étudiants ont une vie de misère en France. Et ce n'est pas en adoptant un train de vie artificiel (crédit étude/ crise subprime 2008) que ça va résoudre. Il faut plus de moyens en amont, des logements décents, réduire les délais (à commencer par payer les profs à la fin du mois) et que les propriétaires se bougent les fesses à APPRENDRE à gérer leur bien locatif. Déjà, avec cette base, on enlève 75% des problèmes inutiles imposés aux étudiants.
Les pôvres trésors, notamment les filles qui se bousculent dans les filières dont l'utilité sociétale reste à démontrer à part alimenter les discours victimaires de dégénérés vindicatifs…
Ceux que je connais SE FONT une vie de misère en voulant vivre en adultes autonomes à 18 ans alors que leurs parents leur permettraient de BIEN vivre mais… avec le même train de vie que pendant leur adolescence, donc avec moins de dépenses (voiture, appartement, repas hors Resto U, vêtements, gadgets technologiques, sorties, etc.). Pour "profiter" de l'alternance, ils se contentent de BTS qui ne déboucheront sur rien. A vouloir "vivre" trop vite, on vit mal… J'en connais aussi qui se contentent sans sembler souffrir de l'internat de leur lycée de classe Prépa mais ils sont hélas minoritaires.
Incroyable. Je me demande si les garçons sont aussi touchés par cette fameuse anxiété… En tout cas, ce qu'il y a de sûr c'est que se sont toujours les filles qui se plaignent ! J'ai deux garçons de 21 ans qui font des études (école de commerce et catho), travaillent pour les payer , sont en coloc et ne se plaignent jamais.. Idem pour leurs copains dans des situations analogues.
Si vous lisez un peu, vous trouverez les mêmes témoignages chez les garçons. Et pour votre culture G, les filles sont 100% autonome dès qu'elles arrivent à l'universtité, tant dans la gestion des cours que la gestion de la collocation (faire ses repas, vie sociale, rangement). Les filles ont des études longues ce qui rajoute de la pauvreté et moins de retraites. Ce qui n'est PAS le cas des garçons: ils sont explicitement à l'ouest et ne sont pas autonomes. Les garçons ont des cycles d'études courts, des cours très encadrés et des postes plus rapidement rémunérés et plus élevés. Donc 1. le fait de se plaindre n'est pas le sujet. elles font remonter un vrai problème pour apporter une solution. Les garçons ne se plaignent pas car dans leur moyenne d'étude de 3 ans, ils ont tout ce qu'il faut (cours cadrés, famille, poste rapide). 2. Dire que les filles se plaignent est typique d'une pensée bien machiste. Car votre partie du cerveau qui ne veut réfléchir pourrait aussi dire: Ah mais en fait les garçons ne se plaignent pas car ils n'ont culturellement pas le droit. Donc souciez vous plutôt de la douleur du silence imposé socialement par les garçons. qui deviennent des hommes et parfois VIOLENT PARCE QUE cette souffrance n'est pas exprimé. Ce n'est pas fini: 3. Parler de sa douleur fait partie de l'étape indispensable pour trouver une solution. Donc maintenant vous avez toutes les clés en main pour comprendre que les femmes développent des reseaux sociaux d'entraide pour avoir des solutions. Pendant que les hommes sont tous des poteaux isolés qui souffrent silence. Alors, les femmes sont toujours des "vilaines pleureuses"?
Les filles sont autonomes et les garçons assistés… Quelle blague ! Les filles font en effet des études longues… et inutiles ! La solution pour les femmes ? Plus que des réseaux d'entraide, s'orienter vers des filières qui produisent, donc payent. Les hommes ne souffrent pas, ils encaissent sans pleurnicher comme vous le faites, et si vous en étiez un, vous comprendriez ce que je veux dire !
Félicitations! Vous avez sans doute bien élevé vos garçons à ne pas exprimer leur émotions, surtout pas à leur père (jamais!). Éducation certes un peu moins à la mode récemment, et qui a été associée à des futures relations foireuses (et oui, il faut savoir s'exprimer dans une relation) et développement de maladies psychosomatique, mais quand même un bon gros succès en terme de répétition de pratiques traditionelles! Bravo donc 🙂
J'ai éduqué mes garçons à affronter l'existence sans se plaindre à longueur d'année. A se prendre en charge et se battre pour exister sans être des assistés vindicatifs et pleurnichards. Et je suis assez content du résultat. Mes sœurs, bellesœurs, nièces et neveux en font autant avec leurs enfants. Nos parents, leurs grands parents, auraient à se jour 121 descendants ne comptant aucun assisté, aucun chômeur et aucun pleurnichard des deux sexes. Je comprends que cela perturbe votre logiciel de pleureuse professionnelle, regrettant que l'on vous confie des enfants…
Exactement. Merci d'avoir rappelé le vrai problème et remis les choses dans l'ordre à ce francoisdaline qui transformait les filles en chouineuses plutôt que de voir que l'on parle de VRAIS problèmes et que les garçons sont juste interdits socialement dans parler ce qui fait partie des vrais problèmes de société dont générer de la VIOLENCE.
Et oui , ce n'est pas toujours facile la vie !Mmais si cette jeune personne pense se mettre en couple et faire des enfants en plus de son travail ,elle découvrira alors que sa vie d'étudiante était un long fleuve tranquille!
En fait, elle l'était sans doute pour vous, mais si elle doit travailler 3 fois par semaines et étudier à coté, avec des travaux à coté et des co-locataires un peu foirreux, ça ne ressemble pas du tout à un long fleuve tranquille (et je dis ça tout en travaillant avec des enfants…)
Ca c'est bien un raisonnement de femelle pleurnicheuse. Nul doute que si les hommes Ukrainiens partageait votre point de vue, ce serait les femmes qui seraient au front à défendre le carré de pomme de terre familial…
Tout à fait d'accord. Je suis admirative qu'elle bosse 3 jours semaines en plus des études. Bravo!
Euh… Elle ne travaille pas 3 jours en plus de ses études, elle suit des études en alternance.
Ben oui, entre fainéantes, on se comprend…

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