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Public : On vous a découverte en 1999 dans Graines de star, puis avec le tube Avant de partir… Quels souvenirs gardez-vous de cette période ?

Ève Angeli : C’était un rêve éveillé, tout ce que je t’attendais depuis mes 5 ans, quand je regardais L’École des fans. Jamais je n’aurais imaginé être propulsée dès mon premier disque en haut des charts. Surtout que je n’avais aucune confiance en moi !
À quel niveau ?
Physiquement déjà. Au collège, j’étais très maigre, j’avais un appareil dentaire. J’étais obsédée par les garçons mais je les regardais de très loin, je ne sortais jamais de ma chambre… Un peu Ugly Betty dans ma tête ! Je me suis bien vengée après sur les couvertures de magazine. Même si je pense, avec le recul, en avoir peut-être un peu trop fait dans le sexy, c’était une thérapie, un besoin d’affirmation.
“Tous les mois, je suis triste en voyant que j’ai mes règles”
On imagine que les garçons ont vite rappliqué ! Des stars vous ont draguée ?
Oui, Matt Pokora, par exemple, à ses débuts ! C’était chez Cauet, on avait parlé du fait que j’aimais les hommes plus âgés et, à la coupure pub, je rigole en lui disant que les jeunes ne savent rien faire. Ce à quoi il me répond : “Ben méfie-toi, tu pourrais être étonnée.” À l’époque, il était vraiment trop jeune pour moi. Maintenant, je verrais les choses différemment ! Je plaisante, je suis mariée…
Devenue célèbre, on vous a vite catalogué “nunuche”. Comment l’analysez-vous avec le recul ?
On m’a stigmatisée sans comprendre que je jouais un rôle. Il y a plein d’hommes qui se font passer pour plus bêtes qu’ils ne sont, comme Michaël Youn à une époque. Pour eux, on dit : “C’est de l’humour.” Moi, ça ne pouvait pas être du second degré. Parce que j’étais une femme, j’étais forcément idiote.
Donc vous admettez avoir créé un personnage à la Paris Hilton ?
J’ai surfé sur des codes. Dans La Ferme Célébrités, on m’a fait passer pour une fille stupide, ce que j’ai compris en sortant. Je me suis dit : OK, je vais leur en donner pour leur argent ! Sans comprendre que, ce que je gagnais en célébrité, je le perdrais en crédibilité d’artiste… À partir de là, on m’invitait à la télé juste pour me démolir !
Vous avez continué malgré tout. D’ailleurs vous avez écrit et composé votre nouvel album toute seule !
Oui et, forcément, ça fait très peur, je suis encore traumatisée. Mais là, je sens comme un tournant dans ma vie. J’ai le sentiment que l’on va pouvoir me redécouvrir en tant qu’artiste, et écouter ce que j’ai à dire.
Votre premier single s’appelle Je sème, une ode à l’amour et à la paix. Est-ce que parfois vous êtes aussi désagréable, comme tout le monde ?
Demandez à Steeve, mon manager, qui s’est pris mon éventail en répétition ! (Rires.) Je suis comme une gamine, c’est jamais méchant sauf si je vois un homme frapper une femme ou un animal. Là, je vois rouge, plus rien ne m’arrête.
“Je n’ai jamais été dans la dèche !”
Vit-on bien en tant que chanteuse, pas forcément très exposée ?
Oui, je vis très bien, je n’ai jamais été dans la dèche ! J’habite une jolie maison à Bandol, avec mon mari et notre chien. On va se promener souvent à Saint-Tropez… J’ai une vie saine, mais je me fais plaisir, je suis une épicurienne.
Comment avez-vous rencontré celui qui fait battre votre cœur ?
C’est une histoire un peu mystique ! On s’est connus à la salle de sport, à une période où j’étais dans une relation toxique. Un jour, dans les vestiaires, je me suis dit : “Mon Dieu, si tu es là, envoie-moi la personne qui va me sortir définitivement de cette relation malsaine.” Je suis sortie des vestiaires et il était là, devant moi ! Ensuite, ça a été très vite…
Qu’est-ce qui chez lui vous a fait succomber ?
Déjà, il est super beau ! Musclé, bronzé, d’origine portugaise et, en même temps, avec le flegme britannique de Lambert Wilson. Moi, j’ai besoin d’être cadrée, dorlotée, rassurée… Et puis il n’avait aucun a priori sur moi, il m’a jugée sur ce que je suis.
À 42 ans, un bébé est-il toujours en projet ?
Oui, c’est même devenu un peu obsessionnel… Chaque mois, depuis trois ans, je suis triste en voyant que j’ai mes règles. Je sens, avec mes chiens, que j’ai ce fort instinct maternel en moi. Mais je ne veux pas forcer le destin, les traitements hormonaux me font peur. Je laisse parler la nature et, si ça n’arrive pas, c’est que ce sera pour une prochaine vie.
Vous semblez assez mystique. Vous croyez au destin ?
Oui, et j’ai eu raison car j’ai toujours su que je serais connue ! Je crois que l’on a tous des anges gardiens. Moi, c’est ma grand-mère maternelle : j’ai la chance de recevoir des signes d’elle. Une étoile filante, une lampe déchargée qui s’éclaire d’un coup… Et ma mère ayant vécu une expérience de mort imminente, je suis persuadée qu’il y a quelque chose après la mort… ce qui ne m’empêche pas d’en avoir peur !
Les dix prochaines années, vous les voyez comment ?
Continuer à être la Gandhi musicale ! Et pourquoi pas quelques apparitions dans Demain nous appartient… C’est tourné dans ma ville de naissance, à Sète. Après, je préférerais être une gentille. Parce que, oui, on peut être gentille et intelligente.
Propos recueillis par Anabelle Gentez
Dates clés : 
25 août 1980 : De son vrai nom Vanessa Garcin, elle naît à Sète (34) d’un père commercial et d’une mère assistante sociale.
2000 : Après avoir fait Graines de star, son premier single, Avant de partir, se vend à plus de 600 000 exemplaires.
2004 : La Ferme Célébrités booste sa notoriété, mais elle paie le prix fort cette médiatisation en étant dépeinte comme une fille idiote.
2022 : Je sème, son nouvel album, sort le 25 novembre. Elle a écrit et composé tous les titres de cet opus dédié à l’amour et la paix.
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