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Diffusé sur Netflix, le film de David E. Talbert, porté par des acteurs noirs, bouscule le traditionnel conte de Noël.
Temps de Lecture 3 min.
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Preuve que l’on peut réaliser un film de Noël réussi avec de bons sentiments et la panoplie classique du genre, Jingle Jangle, de David E. Talbert, possède le charme d’une vieille maison rénovée selon le goût des nouveaux locataires dans le respect de l’ancien. Ce charme opère dès le début du film où, devant un feu de cheminée, une grand-mère à l’élégance dingue (Phylicia Rashad) s’apprête à lire une histoire à ses deux petits-enfants. « Il était une fois », le triste et fabuleux destin de Jeronicus Jangle, inventeur de jouets qui durant trente ans connut la misère et la déréliction à cause d’un apprenti malhonnête. Un saut dans le temps, et le film nous envoie au XIXe siècle dans une petite ville imaginaire nommée Cobbleton, sorte de boule à neige au kitsch habilement ripoliné.
L’idée est née de la frustration ressentie, durant toute son enfance, par le réalisateur qui ne s’était jamais vu représenté dans les films de Noël
Durant deux heures nous ne sortirons pas de cet habitacle. Lequel, au fil des événements qui le secouent, change de décor (la place du village, le magasin de jouets de Jeronicus, la fabrique du vilain traître), de rythme et de registre. Tandis que des séquences musicales offrent de belles envolées, d’autres, réalisées en animation, accordent leur instant de répit. La fluidité qui agit au sein de cette boule « fantastique » accomplit les glissements en douceur. De la même façon que la mise en scène, les lieux, les costumes, les chorégraphies mêlent, avec discrétion, l’ancien et le moderne, le style victorien et l’esthétique Art nouveau, les cultures anglo-saxonnes et africaines.
Ce mélange est à l’origine même de Jingle Jangle, né de la frustration ressentie, durant toute son enfance, par le réalisateur qui ne s’était jamais vu représenté dans les films de Noël. Aucune diversité, jamais de Noirs dans la magie des contes. En distribuant les rôles principaux à des acteurs et actrices afro-américains, Jingle Jangle fait mieux que corriger et réparer cette absence. Il rafraîchit le genre.
Tout commence dans la liesse traditionnelle des fêtes de fin d’année, au sein de la « plus prodigieuse boutique de jouets que le monde ait connue ». Son propriétaire, Jeronicus Jangle (Justin Cornwell), qui vient de mettre au point une figurine de torero mécanique, est aux anges. La fabrication par millions de son invention lui promet une belle fortune. Hélas, la figurine, fort narcissique, ne supportant pas l’idée d’être multipliée comme un vulgaire gadget, convainc l’apprenti des lieux, le jeune Gustafson (Keegan-Michael Key), de voler le grimoire où sont rassemblés tous les plans et projets de Jeronicus. Le larcin lui assurera la richesse.
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