Contrairement à ce qu'on a tous tendance à croire, l'assurance habitation n'est pas obligatoire ! En effet, légalement, un propriétaire de logement indépendant, qui ne soit pas sous le régime de la copropriété, n'est pas obligé de souscrire une assurance habitation. Seuls les propriétaires dans le cadre de la copropriété, ainsi que les locataires, ont cette obligation. Mais soyons honnêtes: même si elle n'est pas obligatoire, mieux vaut en souscrire une, puisque souvent, notre habitation est le bien le plus précieux que nous possédions . Il est donc très important de l'assurer, à condition toutefois de correctement choisir son assurance habitation. Car lorsqu’on se penche sur certains détails des contrats, on s'aperçoit que de nombreuses choses ne sont pas assurées, tels que les équipements extérieurs par exemple. Faisons un peu le point.
Les assureurs proposent généralement un contrat multirisque habitation (appelé aussi MRH) , offrant deux niveaux de protection:
De nombreux dégâts peuvent être causés par de multiples risques. Parmi les plus connus, et généralement assurés dans la majorité des contrats, nous retrouvons:
Ce sont là des garanties relativement classiques, normalement présentes dans la plupart des contrats de base. Attention toutefois à bien vérifier les conditions applicables, car elles peuvent beaucoup varier d'un contrat à l'autre.
En plus de ces garanties classiques, il existe de nombreuses options possibles.
Tout d'abord, il convient de procéder à une estimation de vos biens, dits “biens mobiliers”: meubles, bijoux, matériel hifi, objets d'art, objets de collection, livres anciens, etc. En effet, la plupart des contrats d'assurance habitation prévoient un dédommagement maximum, qui intervient en cas d'incendie ou d'inondation avec destruction des biens par exemple. Si la valeur assurée est trop faible par rapport à la valeur de vos biens, il faudra revoir à la hausse l'indemnisation.
Ensuite, il faut savoir qu'un bien mobilier perd environ 10% de sa valeur au bout de deux ans. Ainsi, on vous remboursera le bien au prix de sa valeur actuelle (si votre TV achetée 2000€ il y a dix ans est volée, elle vous sera peut-être remboursée 500€, prix de son équivalent 10 ans plus tard). Pour limiter cela, il est possible d'opter pour la garantie “valeur à neuf”: cette garantie permet de recevoir un complément d'indemnisation pour couvrir la décote due à la vétusté. Attention, cette option gonfle généralement bien le montant de la cotisation.
Concernant les objets de valeur, il pourra être demandé un certificat d'authenticité, et un document attestant leur valeur (facture par exemple).
L'option pour les dommages électriques: si vous possédez de nombreux appareils électriques, et qu'ils grillent par exemple à cause d'un orage ou de coupures de courant répétées, les appareils peuvent être remplacés.
Si vous travaillez chez vous, le matériel professionnel n'est pas couvert par l'assurance habitation: c'est en effet votre assurance professionnelle qui devra intervenir .
Si vous possédez une piscine, pensez également à l'assurer. Idem pour le SPA. Non seulement cela couvrira leur dégradation ou leur vol, mais leur déclaration est obligatoire. S'il survenait un problème à un tiers lors de l'utilisation de ces équipements, c'est votre responsabilité civile qui peut être engagée .
D'ailleurs, plus globalement, pensez à assurer vos équipements extérieurs, car généralement tout ce qui se trouve en dehors du logement n'est pas couvert par l'assurance habitation: abri de jardin (posé sur une dalle), loisirs extérieurs, éclairages extérieurs, arrosage automatique, barbecue, salon de jardin, etc. Il faut pour cela souscrire une “garantie jardin”. Des averses intenses, ou encore la grêle, peuvent abîmer votre abri de jardin, ou détruire les plantations qui vous ont coûté si cher. La balançoire ou le trampoline de vos enfants, fixés au sol, peuvent être dégradés suite à un orage. Ou votre mobilier de jardin, vos outils, ou votre robot tondeuse, volés lors d'un cambriolage. Bref, il peut y en avoir pour une petite fortune également à l'extérieur, il vaut donc mieux prévoir de les assurer également.
Si vous avez fait installer des panneaux solaires intégrés au toit, il faut également penser à bien les déclarer auprès de votre assurance. Ils peuvent être source de dégâts des eaux (en cas de pose défaillante, des infiltrations peuvent apparaître), d'incendie (matériaux ne respectant pas les normes, défaut de l'onduleur, etc.), ou encore panne électrique.
Idem si vous avez installé un panneau autonome comme Beem ou Supersola par exemple: s'ils sont simplement posés sur votre terrasse, ils représentent un investissement non négligeable qu'il est très facile de voler.
Ce ne sont là que quelques options pouvant être proposées par une assurance. Lors de la conclusion du contrat, il ne faut négliger aucun aspect afin d'être correctement assuré et ne pas avoir de mauvaise surprise en cas de problème.
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