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En malgache, Mora Mora signifie littéralement « doucement doucement ». Une philosophie de vie qui ne s’oppose pas au business, au contraire, ainsi que le démontre Chloé Andriamihaja fondatrice de Mora Mora Life, une entreprise à mission qui se charge de conseiller et d’orienter ses clients – dirigeants de grands comptes et de PME – sur la démarche RSE à adopter. Elle les aide à amorcer, engager et suivre des actions crédibles en termes de finance, de performance et de réputation, à les prioriser en fonction des opportunités, en leur apportant les bons outils. « Ma vision, c’est d’être dans un monde où l’on se fait plaisir sans culpabiliser. Passer à un mode de vie sain et responsable peut se faire sans effort et sans contrainte, d’autant que l’on n’embarque pas les gens sur le long terme uniquement avec des obligations et des règlementations, même si elles sont nécessaires. Or, le plus simple pour les aider à changer d’habitudes est de le faire sur leur lieu de travail, où ils passent le plus clair de leur temps. Ils y acquièrent des bonnes pratiques qu’ils ramènent généralement à la maison », précise-t-elle.
Diplômée à la fois des Arts et Métiers et de l’INSEAD, Chloé Andriamihaja a la double compétence ingénierie-économie, qui lui permet de tirer le meilleur parti de ses idées. Elle a choisi pour aborder ces questions parfois ressenties comme coercitives par les chefs d’entreprise, de le faire sous le prisme du plaisir et des bénéfices à en retirer, tant sur le plan de l’organisation et des conditions de travail que sur celui de la satisfaction client, tout en mobilisant les collaborateurs.
« Quand on travaille sur la RSE, il y a des bénéfices cumulés pour une action bien pensée sur tout un tas de thématiques, les ressources humaines, l’environnement, la valorisation de la société… C’est un cercle vertueux », explique la dirigeante, qui a parallèlement cofondé avec d’autres alumni de l’INSEAD, le Community Impact Challenge, une initiative internationale qui porte les 17 objectifs de développement durable de l’ONU et les popularise dans le cadre professionnel.
Une source d’eau fruitée au cœur de la méthode
L’expertise et les solutions apportées par Mora Mora Life sont transversales et multi-expertises. Elles s’appuient sur plusieurs axes, dont le Plan d’action à impact, qui débute par une analyse de la situation actuelle, sur toutes les dimensions de la RSE (gouvernance, environnement, collaborateurs, impact local, clients et fournisseurs). « Je commence toujours par un état des lieux précis, dans une approche scientifique. On va sur site, on réalise le diagnostic, avant de peaufiner les actions qui vont fédérer les équipes, aider à obtenir des labellisations… Puis on pose les réponses pertinentes à court et à moyen terme : réduction des gaspillages, optimisation des ressources financières, du temps de travail, etc. ». Au cœur de ces actions, les collaborateurs sont fédérés au travers d’événements, d’animations et d’ateliers en lien avec la thématique RSE. Par exemple en invitant un artisan à enseigner l’art de recycler le carton en objets utiles et en mobilier 100% circulaires. Le tout dans un environnement de travail propice, un axe fort chez Mora Mora Life qui propose l’aménagement d’espaces collaboratifs responsables, dotés de mobilier durable ou recyclé, et de la source Mora Mora, l’élément fédérateur de cette démarche. Forte d’une expérience de dix ans chez Coca-cola et Pepsi, dans plusieurs départements des deux groupes et sur des sujets souvent liés à la RSE, Chloé a fait de ce distributeur de boisson le cœur de sa proposition. « Mon fil rouge est de faire du bien-être responsable. Pour aider les gens à changer d’habitudes il faut être simple, et ne pas compromettre le plaisir. D’où la création d’un distributeur de boisson saine et zéro déchet – la source Mora Mora – qui délivre des eaux de ma composition, avec de vrais fruits, bios, sans colorants ni conservateurs, et surtout savoureuses ! Il suffit d’amener son propre contenant pour faire un geste durable, sans effort ». La mise au point de ce distributeur écologique et son industrialisation ont nécessité plusieurs prototypes et des investissements à la hauteur. « Cela a été une vraie course d’obstacles ! Je n’avais pas de capital, j’ai dû me montrer créative et actionner plusieurs leviers. J’ai levé 130 000 euros en tout, un apport composé pour partie d’un prêt d’honneur de 40 000 € de la Fondation Arts & Métiers, d’une bourse French Tech de 30 000 € obtenue grâce à mon conseiller Bpifrance, et d’un prêt d’honneur de 50 000 € du Réseau Entreprendre. »
Un prêt d’honneur et un tuteur
Chloé Andriamihaja s’est en effet rapprochée du Réseau Entreprendre Essonne et de son directeur Alain Combe. Cette association de chefs d’entreprise expérimentés bénévoles, qui réunit 15 000 dirigeants dans douze pays, soutient les créateurs et repreneurs d’entreprise dans leur projet, notamment par le biais du Prêt d’Honneur Création-Reprise, un outil de financement mobilisé auprès de Bpifrance. « Quand on sollicite Réseau Entreprendre, le business plan est nécessairement déjà monté (même imparfaitement), et l’entreprise en phase de lancement. C’est là que notre valeur se délivre », précise Alain Combe. « Lorsque Chloé est venue à nous, son projet intégrait nativement des impacts sociétaux et environnementaux positifs, sujet qui résonne particulièrement chez nous. Chloé aborde la RSE, souvent vue comme normative et coûteuse, sous un angle original, comme une opportunité d’accéder à de nouveaux marchés, de séduire des jeunes talents, comme un levier de performance et de productivité, une valeur ajoutée et non une contrainte. C’est aussi une façon intelligente d’avoir l’oreille des patrons. »
Chez Réseau Entreprendre, lorsque le projet du créateur est accepté en comité, un accompagnement au long cours se met en place, qui va au-delà de l’appui financier. « Un chef d’entreprise se mobilise à ses côtés et la rencontre une fois par mois pendant deux ans. Cet adhérent du Réseau Entreprendre Essonne va être son tiers de confiance, pour avancer, réfléchir à des sujets, aux enjeux, difficultés, opportunités, interagir avec elle sur les problèmes opérationnels du quotidien – comment recruter, présenter un dossier de financement à la banque, etc. – et en même temps garder un œil sur l’horizon, en requestionnant la stratégie et la vision », reprend Alain Combe. Des échanges ponctuels « qui permettent de poser des objectifs réguliers, de se challenger, de franchir sereinement les trois premières années de l’entreprise, et in fine de multiplier ses chances de pérennité », ajoute Chloé qui fait aujourd’hui profiter Réseau Entreprendre Essonne de son expertise, en intervenant auprès des adhérents pour leur donner les clés d’une démarche RSE bien menée. « De façon inattendue, je me retrouve dans la position de faire vivre en interne ces thématiques en animant des évènements de sensibilisation, pour aider les entrepreneurs du réseau à comprendre les enjeux, à implémenter des solutions et surtout à devenir autonomes dans leur stratégie RSE. »
Pour en savoir plus sur la création d’entreprise et l’accompagnement à la création, rendez-vous sur le site bpifrance-création.fr, et retrouvez tous les réseaux d’accompagnement en fonction de vos besoins.
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© Le Parisien

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