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Le développement durable, ça vous tient à cœur ? Réparer vos appareils est un pas en ce sens. Mais il reste beaucoup de chemin à faire, indique Équiterre. Voici pour vous quelques solutions pour réparer (et garder) ce qui est brisé, en attendant que les lois s’ajustent !

1. Consommez moins
2. Privilégiez le seconde main
3. Réparabilité : fiez-vous à nos outils
4. Magasinez en portant attention
5. Entretenez vos appareils adéquatement
6. Exigez l’application des garanties légales
7. Faites réparer vos biens ou réparez-les vous-même
Un appareil acheté récemment s’est brisé dans vos mains ? La situation n’est pas rare, indique une étude pancanadienne d’Équiterre publiée en octobre dernier sur l’accès à la réparation. Les deux tiers des Canadiens (63 %) ont dû faire face à au moins une panne ou un bris d’un de leurs appareils électroniques ou (surtout) électroménagers dans les deux dernières années. Et, dans 28 % de cas, ces appareils ont fait défaut dès la première année suivant leur achat. Téléphone intelligent, aspirateur, cafetière à espresso, micro-ondes et grille-pain sont les premiers d’une longue série de produits qui ont présenté le plus souvent un défaut dans les deux premières années.
Des freins à la réparation
Le problème ne s’arrête pas là : les produits brisés sont en outre peu réparés. Moins d’un Canadien sur cinq (19 %) qui a connu le bris d’un appareil dans les deux dernières années l’a fait réparer, indique Équiterre dans ce dernier rapport qui s’intéresse aux freins et aux leviers à la réparation des appareils. C’est un peu mieux au Québec, où une personne sur quatre s’engage dans cette voie (25 %).
En fait, plusieurs consommateurs ont la perception que leurs appareils sont irréparables. Cette impression est le premier frein, note Équiterre, suivi des coûts engendrés lors d’une réparation (pièces, main-d’œuvre, perception de rentabilité) et de la difficulté à trouver les pièces ou les outils.
Les réparateurs consultés pour cette étude (30 au Québec) disent que la conception des appareils elle-même nuit à la durée de vie des produits et à la possibilité de les réparer, à cause des changements technologiques fréquents, de la miniaturisation de certains composants, ou encore parce que les pièces sont collées ou soudées ensemble. Ils soulignent aussi le coût et la rareté des pièces de rechange.
En d’autres mots, les consommateurs ont leur part de responsabilité, c’est vrai. Mais les fabricants ont eux aussi un rôle majeur à jouer pour inverser la tendance du tout-jeter : à eux de proposer des articles dont la durée de vie est raisonnable et qui sont facilement réparables !
Changer la loi
Pour les convaincre de le faire, difficile de compter seulement sur leurs bons sentiments. La réforme de la Loi sur la protection du consommateur – et l’inclusion d’un indice de réparabilité – est sur la table depuis 2019, mais le gouvernement tarde à agir.
Les auteures derrière ce récent rapport d’Équiterre proposent aussi d’autres solutions, notamment la mise en place d’un fonds de réparation à l’échelle des provinces et la définition claire dans la Loi canadienne sur la protection de l’environnement de différents concepts tels que l’accès à la réparation et l’obsolescence programmée.
Nos astuces concrètes
Sans attendre la loi ou la bonne volonté des fabricants, vous pouvez déjà développer plusieurs bons réflexes. À Protégez-Vous, nous sommes aux premières loges et nous nous intéressons depuis longtemps à la réparabilité. Nous avons donc plusieurs conseils à vous proposer, ainsi que quelques bons outils.
Pour consommer de manière durable, un bon point de départ est de se procurer des biens en fonction de ses véritables besoins, bref de limiter les achats futiles en se posant la bonne vieille question : est-ce que j’en ai vraiment besoin ?
En 2020 et 2021, 91 % des personnes sondées au Québec ont acquis au moins un appareil électroménager ou électronique, indique le portrait québécois de l’étude pancanadienne réalisée par Équiterre avec la contribution de RECYC-QUÉBEC.
>> À lire aussi: notre dossier sur la consommation durable
Selon l’étude d’Équiterre, seuls 7,9 % des Canadiens qui ont vécu un bris d’appareil ces deux dernières années l’avaient acheté d’occasion. Très peu l’avaient loué ou emprunté.
Pourtant, se procurer du seconde main (dons, achats, location, partage…) est une excellente stratégie : on limite la production et la circulation de nouveaux produits sur le marché, en plus de prolonger la durée de vie des biens en usage.
>> À lire aussi: notre dossier sur l’économie de seconde main, comprenant le palmarès des meilleures plateformes de vente en ligne et celui des magasins.
Neuf ou usagé, votre achat devrait être de bonne qualité. Nos évaluations permettent aux consommateurs québécois d’opter pour des appareils qui passent nos tests.
Depuis quelques années, Protégez-Vous a développé un indice de réparabilité, en partenariat avec RECYC-QUÉBEC, pour de nombreux produits : barbecueslaveusesaspirateurscafetières à espressorobots culinairesmélangeurs et batteurs sur socle. « On est en développement pour d’autres produits », confirme Clémence Lamarche, chef des tests à Protégez-Vous. Ainsi, en mars 2023, un critère de réparabilité s’ajoutera pour le test des lave-vaisselle.
Notre indice de réparabilité tient compte de plusieurs critères :
Certaines réparations nécessitent le recours à un expert réparateur, par exemple le changement d’une pompe de laveuse ou le moulin d’une cafetière. D’autres travaux sont plutôt basés sur la possibilité que le consommateur le fasse lui-même sans embûche.
Protégez-Vous dresse aussi des palmarès de fiabilité basés sur les avis de notre Panel de consommateurs, qui correspond à la proportion d’appareils qui n’ont subi aucun bris dans les premières années suivant l’achat. « C’est un peu l’autre côté de la médaille, parce qu’il y a des produits qui sont fiables les premières années, mais qui ne sont pas facilement réparables, et vice versa », nuance la chef des tests du magazine.
Enfin, nous fournissons plusieurs conseils concernant la réparation des appareils, par exemple notre série d’articles « réparer ou remplacer », qui comprend les laveuses, les sécheuses, les lave-vaisselle, les réfrigérateurs et les cuisinières.
>> À lire aussi: notre dossier sur les marques d’appareils électroniques les plus fiables
Lorsque vous magasinez un produit, vérifiez quelques détails qui sont souvent de bons indices de fiabilité et de réparabilité.
Les gadgets. « Il y a un attrait pour ce qu’on pourrait appeler les gadgets, mais ils tendent à briser plus rapidement, comme des panneaux de commandes numériques ou de la connectivité Wi-Fi », illustre Clémence Lamarche. Ces gadgets sont souvent devenus la norme : il devient difficile de trouver des appareils qui s’en passent. Pensons aux laveuses et sécheuses munies d’un panneau de contrôle numérique plutôt que des bons vieux contrôles mécaniques.
La multiplication des modèles. « Le couvercle de votre mijoteuse vieille de quelques années se brise : pourrez-vous le changer si les modèles du fabricant changent chaque année? La multiplication de modèles, c’est souvent un signe que les pièces ne seront pas distribuées longtemps », note la chef des tests. À l’opposé, une entreprise qui fabrique année après année la même série d’appareils disposera sans doute des pièces détachées sur une plus longue période.
La garantie du fabricant. Il s’agit d’un bon indice de fiabilité si, par exemple, un fabricant offre une garantie sur les pièces de 3 ans et un autre une garantie allant jusqu’à 5 ans. « Évidemment, ça ne veut pas dire que l’appareil sera réparé, donc que c’est un gain environnemental. N’empêche, c’est intéressant pour les consommateurs », souligne Clémence Lamarche.
Des pièces en vente et des manuels détaillés. Si le site web du fabricant vous permet de commander facilement certaines pièces et d’accéder à des manuels d’utilisateurs de modèles antérieurs, c’est un bon signe de son implication dans la réparabilité de ses appareils.
Les appareils à batterie. « Il y a beaucoup d’enthousiasme pour les appareils sans fil, comme les aspirateurs et les tondeuses. Mais leur durée de vie n’est pas éternelle et il n’est pas toujours facile d’obtenir une nouvelle batterie, ou alors d’en trouver une à un prix raisonnable », dit Clémence Lamarche. Si changer la batterie coûte 100 $, vous pourriez être tenté d’acheter un appareil neuf à 150 $, comme le fait remarquer la chef des tests. « Une tondeuse électrique à fil demande plus de précautions parce qu’il faut faire attention à ne pas passer sur ce fil, mais ça reste le choix le plus écologique », ajoute-t-elle.
Une réparation accessible. Prenons un exemple : la marque Breville se classe généralement bien dans nos palmarès, notamment celui des cafetières à espresso. Or, en 2022, certains de nos réparateurs nous ont indiqué qu’ils n’avaient plus accès aux pièces de Breville. Le fabricant offre tout de même un service de réparation – plus cher, selon les réparateurs – par le biais d’un de ses centres de service (à Toronto ou à Calgary). « Si une entreprise a décidé de centraliser les réparations, peut-être que ce sera bien fait, mais quels seront les délais ? Si le client doit se passer de sa cafetière pendant deux mois, il sera tenté de s’en acheter une nouvelle, fait remarquer Clémence Lamarche. La réparation est aussi liée aux services de proximité. »
Prendre soin de ses biens allonge leur durée de vie. C’est essentiel pour une consommation durable… et ça permet des économies.
À lire aussi : « Fais durer tes appareils », notre guide « 100 Trucs pour faire durer vos appareils domestiques »
Vous pouvez faire pression sur les fabricants proposant des produits qui brisent trop souvent. La loi prévoit plusieurs garanties légales qui s’appliquent automatiquement et sans frais lors de l’achat d’un bien, rappelle l’Office de la protection du consommateur (OPC). Parmi ces garanties, il y a :
La garantie sur la durée stipule par exemple qu’un objet doit pouvoir être utilisé pour un usage normal (auquel il est destiné) pendant une durée « raisonnable », mais qui n’est pas définie. Elle laisse ainsi la possibilité aux tribunaux d’interpréter la notion de durée raisonnable.
>> À lire aussi: Tout ce qu’il faut savoir sur les garanties et Comment rédiger une mise en demeure
Peu de gens font réparer leurs appareils. Pourtant, selon Équiterre, 81,5 % des personnes qui le font sont satisfaites de la réparation !
« Les réparateurs existent, mais les gens ne les trouvent pas nécessairement », explique Clémence Lamarche, chef des tests du magazine. En partenariat avec RECYC-QUÉBEC, Protégez-Vous a donc fouillé pour vous ! Nous avons dressé une carte interactive pour dénicher un réparateur près de chez vous. L’outil propose plus de 700 adresses. Nous avons aussi dressé la liste des endroits où il est possible d’avoir accès à des outils ou de l’expertise pour effectuer soi-même les réparations.
>> À lire aussi: Apprendre à réparer par soi-même : quelques adresses et initiatives
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Il ne vous reste que quelques jours pour déposer une réclamation dans le cadre d’un règlement pour des achats de lecteur de disque ou de graveur (DVD, CD, Blu-Ray, etc.) effectués entre le 1er janvier 2004 et le 1er janvier 2010.

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La recherche sur Internet s’avère un moyen de plus pour trouver des solutions aux bris de nos biens. À titre d’exemple, ma laveuse ne fonctionnait plus et indiquait un code pour lequel le manuel d’instruction indiquait “Appeler un centre de réparation”. Comme cette laveuse a déjà relativement de l’âge, je n’étais pas tentée de faire venir et payer un réparateur sans savoir s’il pourrait faire la réparation. J’ai donc fait des recherches sur Internet et j’ai fini par trouver la solution dans un blogue d’utilisateurs. Le problème à l’origine de la panne était qu’un fil, facilement accessible en enlevant le dessus de la laveuse, à force de bouger au cycle d’essorage, avait fini par se déconnecter. Je ne dis pas que la recherche sur Internet fut simple à effectuer, mais en persistant, j’ai fini par trouver la solution et j’ai ainsi réussi à sauver ma laveuse, une bonne centaine de dollars de réparation ou l’achat d’un nouvel appareil!
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