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Le à 15:00 par Aurélie Duhamel
Lâchez-tout : il ne vous reste plus que quelques jours avant de voir, ou revoir, ce chef d’oeuvre de science-fiction, avant que Prime Video ne le retire définitivement de son catalogue. Promis, vous ne serez pas déçus.
L’un des films de science-fiction les plus étonnants du 21e siècle (…) Un bijou fantastique qui mérite d’être vu par tout le monde”, écrit AlloCiné pour décrire ce qu’est Ex Machina, le premier long-métrage d’Alex Garland, sorti en salles en 2014. Cette œuvre de science-fiction réjouissante, parfaitement mise en scène, est interprétée par un incroyable trio d’acteurs, formé par Domhnall Gleeson (Star Wars IX), Alicia Vikander (Tomb Raider) et Oscar Isaac (Moon Knight). Ensemble, ils aborderont le sujet principal du film : l’Intelligence Artificielle, que l’on retrouve dans le film sous la forme d’un androïde à l’aspect général d’une femme. Si vous souhaitez en profiter, Ex-Machina est toujours visible sur Amazon Prime Video, mais plus pour très longtemps, puisque le film sera retiré du catalogue le 31 janvier 2023 !
Dans ce huis clos futuriste qu’est Ex Machina, deux génies de la programmation se retrouvent confinés le temps d’un week-end. D’un côté, il y a Nathan Bateman (Oscar Isaac) qui conçoit l’esprit du futur dans une maison high-tech isolée du Grand Nord, et accueille Caleb Smith (Domhnall Gleeson), un jeune chercheur timide qui compte parmi les plus brillants codeurs que compte BlueBook, le plus important moteur de recherche Internet du monde. Mais lorsque ce dernier arrive dans la demeure isolée, il participe à une expérience inédite : celle d’interagir avec une nouvelle forme d’intelligence artificielle, présentée sous les traits d’une femme robot nommée Ava (Alicia Vikander). L’actrice suédoise prête ainsi à la machine un visage attirant vissé sur un corps de femme sexy aux muscles d’acier et aux organes scintillants de diodes au silicium. Dans ce film, le testeur devient finalement le testé, avec un androïde qui finira par surprendre tout le monde et se libérer de sa prison de verre.
Cette fiction mérite vraiment le coup d’œil, ne serait-ce que parce qu’elle résonne fortement avec notre société actuelle. Un monde où finalement, on se demande si l’intelligence artificielle et les robots peuvent être capables de s’adapter aux comportements humains, ou si finalement, ce ne sont pas plutôt les humains qui sont devenus des robots. Pour Maureen Dowd, la célèbre chroniqueuse du New York Times, l’usage de robots sexuels féminins symbolise le désir des hommes de se débarrasser des femmes, et à la critique de se demander si ce film tient davantage de la fable féminisme ou du cauchemar misogyne. Visuellement, la mise en scène et les effets spéciaux sont impeccables, pas étonnant que le film ait été récompensé de l’Oscar des meilleurs effets visuels en 2016. Même le magazine de référence New Scientist, écrira à son sujet : “Il est rare de voir un film sur la science qui soit intellectuellement sans concession (…) Un thriller psycho-technologique raffiné, sobre, et cérébral, qui donne un coup de fouet à la science-fiction intelligente, laquelle en avait bien besoin“. La messe est dite.
Article écrit en collaboration avec 6Médias
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