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Une boîte de produits de divers fabricants disponibles chez Beau et Bon.
Crédit photo: gracieuseté
Une nouvelle boutique en ligne basée dans le quartier Saint-Sauveur a vu le jour à l’été 2022. Beau & Bon offre des produits de soins personnels et d’entretien ménager québécois. Ses responsables souhaitent notamment faciliter l’accès aux articles de divers fabricants en les offrant sous une même enseigne.
Parmi l’offre de produits de Beau & Bon, on trouve des soins pour le visage, le corps, les cheveux et la barbe ou les ongles pour tous et toutes. Produits nettoyants ménagers, eaux de linge, parfums d’ambiance et chandelles sont aussi disponibles.
Beau & Bon a pris naissance dans les bureaux de Volcan, une compagnie du quartier Saint-Sauveur qui œuvre dans la conception de sites web et de solutions pour le commerce électronique, entre autres mandats.
Patrick Vachon travaille chez Volcan alors que Danny Lamontagne en est le copropriétaire. Ils sont associés chez Beau & Bon en compagnie de Sophie-Laurence Brown.
« On avait déjà toute l’expertise à l’interne pour monter un projet de boutique électronique. Après l’avoir fait pour des dizaines de clients, on a choisi de se lancer nous-mêmes dans l’aventure du commerce électronique », raconte M. Vachon, qui est aussi résident de Saint-Sauveur.
« On s’est dit : ”On a déjà l’expertise et on le fait pour d’autres! Pourquoi ne le ferait-on pas pour nous?” », ajoute-t-il en entrevue le 1er novembre.
Même si elle est basée dans des locaux adjacents à ceux de Volcan, sur la rue de Dieppe, la PME Beau & Bon n’est pas une filiale de cette entreprise. Il s’agit d’une entité distincte, précise Danny Lamontagne. Les associés de la nouvelle boutique y ont d’ailleurs conservé leur emploi respectif.
Après un certain travail de recherche, les responsables de Beau & Bon ont décidé de lancer leur site à l’été 2022. L’entreprise propose en ligne des produits de qualité pour les soins personnels et la maison provenant d’entreprises québécoises.
Ses artisans ont tout d’abord misé sur des produits issus de la ville de Québec, ce qui facilitait la logistique, le transport et les rencontres avec les fournisseurs. « Avec le temps, pour développer une offre plus variée, on s’est éloigné un peu (de la région) pour trouver d’autres fournisseurs », raconte Patrick Vachon.
Aujourd’hui, la boutique offre des produits de fournisseurs de la province. Quelque 25% sont originaires de la région de Québec, estime M. Lamontagne. On y retrouve entre autres les savons de Nu Savons, faits à la main dans le quartier Saint-Sauveur. Cette fabrique artisanale avait d’ailleurs fait l’objet d’un portrait dans Monquartier en avril 2021.
Pour les responsables de Beau & Bon, était-il important d’adhérer au créneau « bien-être et cocooning »?
« Oui, absolument. Puis, ça allait aussi carrément dans la direction de nos fournisseurs. On a beaucoup de fournisseurs qui vont offrir des produits comme des savons ou des shampoings et qui vont avoir des chandelles. On ne voulait pas se limiter à un créneau précis », répond M. Vachon.
La boutique nous permet donc de « prendre soin de soi et prendre soin de sa maison », ajoute-t-il.
Le concept initial de Beau & Bon comprenait en plus un volet alimentaire avec des articles comme des épices et des thés. Toutefois, comme la gestion d’aliments est plus complexe au niveau de l’entreposage et l’expédition, les partenaires de la boutique ont décidé pour le moment de se concentrer sur les produits corporels et d’entretien ménager.
« La porte n’est pas fermée », dit cependant Patrick Vachon au sujet d’une future offre alimentaire.
Les chandelles, les produits ménagers écoresponsables et ceux véganes, non testés sur les animaux, figurent actuellement parmi les articles les plus populaires à la boutique, précise-t-il.
Que réserve l’avenir à Beau & Bon? Où se voit-elle à l’été 2023, un an après sa fondation?
« On travaille sur différentes choses, par exemple la création (…) de boîtes thématiques qui vont s’ajouter. On va regrouper dans une même boîte différents produits de différents fournisseurs qui vont bien s’agencer ensemble. Ça fait partie des plans qui sont déjà en cours », répond Danny Lamontagne.
« La plupart de nos fournisseurs ont déjà leur boutique en ligne, mais ce n’est pas évident pour les consommateurs de trouver un endroit où ils peuvent, par exemple, acheter un savon de Nu Savons, acheter le baume à barbe de Groom, acheter le spray pour les cheveux de KRWN… Tout ça dans la même commande. On voulait avoir une boutique qui offrait des produits 100% québécois et qui permettait de découvrir plusieurs fournisseurs sans avoir à commander individuellement de chacun », renchérit M. Vachon.
La PME veut aussi accroître son réseau de contacts tout en solidifiant ses relations avec ses fournisseurs actuels, ajoute M. Lamontagne. Elle souhaite aussi mieux cibler sa gamme de produits afin que tous les articles offerts s’harmonisent bien.
L’équipe n’envisage toutefois pas d’ouvrir un magasin physique. Elle préfère concentrer ses activités en ligne, pour une question de souplesse et de coûts. Sa situation actuelle lui « permet d’évoluer de façon intelligente et réfléchie tout en restant collée sur (ses) valeurs », conclut Patrick Vachon.
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