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Le à 17:31 par Laurence Gallois
Si vous êtes amateurs de séries françaises, les plateformes de streaming feront votre bonheur. Des séries policières de TF1 ou France 2 aux créations originales de Canal+, en passant par les mini-séries événementielles, voici où rattraper la crème de la crème en la matière.
Ce n’est plus une nouveauté, les séries françaises ont le vent en poupe depuis déjà plusieurs années et ont damné le pion aux fictions américaines. Exit les Mentalist et autres Castle, les fictions made in France font les belles heures de nos chaînes en audience. La preuve, une fois de plus, avec Les Combattantes, la grande épopée de TF1 en pleine Première guerre mondiale, désormais disponible sur Netflix, qui met à l’honneur Audrey Fleurot, Julie de Bona, Camille Lou et Sofia Essaïdi dans quatre beaux personnages féminins. La preuve encore avec les succès d’Astrid et Raphaëlle, dont Sara Mortensen et Lola Dewaere tournent déjà la saison 4 pour France 2. Ou encore les épisodes inédits de Capitaine Marleau que les fans de Corinne Masiero attendent toujours avec gourmandise. Une fois diffusées à la télévision, toutes ces séries s’offrent désormais une deuxième vie sur les plateformes de streaming. L’occasion parfaite de vous refaire les intégrales de vos fictions préférées ou de rattraper celles que vous auriez manquées lors de leur première diffusion.
Quelles sont les 30 meilleures séries françaises à regarder absolument sur les plateformes de SVOD ? Le choix n’a pas été facile, tant les catalogues de Netflix, Disney+, Canal+, Salto ou OCS regorgent de fictions tricolores. Mais Télé-Loisirs vous a concocté cette sélection made in France, pour vous aider à y voir plus clair. Séries policières, comédies, drames, thrillers, fictions familiales… Il y en a pour tous les goûts. Sélection à jour au 26 novembre.
La vie d’agents de stars nous fait rire et nous émeut tour à tour. Au fil des quatre saisons, ces derniers sont devenus les véritables héros de cette série, qui attirait pourtant au début surtout pour ses invités prestigieux, parmi lesquels Cécile de France, Line Renaud, JoeyStarr, Fabrice Luchini, Monica Bellucci ou encore Jean Dujardin. Dix pour cent a connu le succès au-delà de nos frontières et même inspiré des remakes dans plusieurs pays, dont l’Angleterre et l’Inde, cette dernière version étant aussi disponible sur Netflix.
De 2009 à 2017, le destin des (anti)-héros d’Un village français a passionné le public de France 3. Et cette saga historique sur l’Occupation, déclinée en sept saisons, restera dans les annales des séries françaises. Pour l’intelligence de l’écriture, la qualité de la reconstitution, mais aussi son casting de haut vol : Audrey Fleurot, Thierry Godard, Robin Renucci ou encore Nicolas Gob.
Avant Les Combattantes en 2022, cette série d’anthologie a démarré sur TF1 en 2019 avec Le Bazar de la charité, coproduite avec Netflix. À la fin du 19ème siècle, les vies de trois femmes se retrouve bouleversées après l’incendie se déroulant lors d’une vente caritative. Audrey Fleurot, Julie de Bona et Camille Lou forment un trio impeccable. Et si vous aimez Les Combattantes et Le Bazar de la charité, ces autres séries de Netflix devraient aussi vous plaire.
Autre série qui pourrait mériter le titre de “meilleure série de Canal+”, Le Bureau des légendes s’intéresse au monde des services secrets français. Les “légendes” qui ont donné leur titre à la série sont ces espions de la DGSE envoyés à l’étranger vivre d’autres vies, sous couvertures, pour recruter des sources potentielles. De retour d’une mission clandestine de plusieurs années en Syrie, “Malotru” décide de conserver sa double-identité, faisant fi de toutes les règles… Le point de départ d’une histoire totalement passionnante.
Au rayon des séries françaises de prestige, L’Opéra offre une sublime plongée dans les coulisses, fictives, du ballet de l’Opéra de Paris. Une institution célèbre dans le monde entier, dont on découvre l’envers du décor et les enjeux qui dépassent le cadre même de la danse. Au-delà des tutus et des pointes, des carrières qui se font et se défont, à l’image de celles de Zoé, cette Etoile que l’Opéra veut renvoyer, et de Flora, cette jeune fille prête à tout pour intégrer le Ballet. À voir que l’on soit un novice avide d’en prendre plein les yeux, avec des reconstitutions bluffantes, ou un balletomane ardu.
Une fiction autour d’un cabinet de psychanalyse ? Sur le papier, cela pourrait paraître très austère. Pourtant, il n’en est rien ! Après les Etats-Unis, le Brésil ou la Russie, entre autres, la France, sur Arte, a été le 18e pays à adapter la série israélienne BeTipul. Dans un quasi huis clos, tour à tour pesant, émouvant mais aussi drôle et cynique, les patients – incarnés aussi bien par Clémence Poésy que Mélanie Thierry, Pio Marmaï ou Reda Kateb – se livrent sans détour à Philippe Dayan (Frédéric Pierrot). Qui, lui-même, s’interroge sur sa discipline au point de confier ses états d’âme à sa consœur Esther (Carole Bouquet). Ils font de la parole la vraie star de la série, à un moment où on a plus que jamais besoin d’interactions et d’échanges humains. La saison 2 s’attaque quant à elle au thème du confinement, avec notamment Charlotte Gainsbourg, Jacques Weber ou Suzanne Lindon.
Dans une ville de montagne, plusieurs personnes désorientées cherchent à rentrer chez elles. Elles ne savent pas encore qu’elles sont mortes depuis plusieurs années. Un choc aussi bien pour elles que pour leur entourage, qui avait dû faire leur deuil. Adaptée d’un film français éponyme au succès confidentiel, la série aborde des thèmes repoussoirs : la mort, le deuil, la solitude… Une audace pour une production française mais qui fait mouche. Avec sa musique envoûtante, son casting d’habitués au cinéma d’auteur (Clotilde Hesme, Céline Sallette, Grégory Gadebois…), son esthétique léchée et glaciale, son décor montagneux et son atmosphère à faire frémir un mort-vivant, la série détonne, en bien !
Une série unique en son genre et un pari : ne vous étonnez pas, votre écran sera noir en regardant cette série ! Calls est une série uniquement sonore, une sorte de podcast télé dont chaque épisode d’une dizaine de minutes environ raconte une histoire à l’aide de dialogues, de sons et de bruitages, sans aucune image sur votre téléviseur. Un projet osé mais réussi ! La série fait appel à notre imagination : elle nous laisse à la fois libre créateur de nos propres images et en même temps, nous donne avec sa bande sonore suffisamment d’éléments pour que l’on visualise les scènes avec précision. Avec, au casting, des voix prestigieuses comme Jérémie Renier, Marina Foïs, Mathieu Kassovitz, Charlotte Le Bon, Gaspard Ulliel, Camille Cottin ou encore Sara Forestier.
Voilà six ans qu’Alain Delambre (Eric Cantona), ancien DRH d’une PME désormais au chômage, traine son mal-être et son impression de n’être qu’un poids pour son épouse Nicole (Suzanne Clément), voire sa famille. Alors, lorsque sa candidature retient l’attention d’un cabinet de recrutement, l’espoir renait : il voit là l’opportunité de changer de vie. Alain est embauché par Alexandre Dorfmann (Alex Lutz, étonnant), PDG sans scrupules prêt à tester ses cadres lors d’une vraie-fausse prise d’otages. Mais rien ne se passer comme prévu. Eric Cantona offre une partition parfaite dans un rôle inattendu pour ce thriller sociétal sombre qui prend le temps d’installer les situations et donne l’occasion à ses personnages, principaux comme secondaires, d’exister pleinement. Une réussite.
“Un dernier mensonge et puis j’arrête”. Sauf que, voilà : mentir peut nous entraîner parfois bien plus loin que ce qu’on aurait imaginé. C’est ce que découvre Elvira (Marina Hands), l’héroïne de cette série d’Arte. Mère débordée et épuisée, devenue transparente pour sa famille à qui elle consacre tout, cette employée d’une compagnie d’assurance fait croire à son mari et à ses enfants qu’elle est atteinte d’un cancer du sein. Récompensée au festival Séries Mania de Lille, Mytho mêle portrait de famille touchant et humour grinçant, dans une fiction très grand public magnifiquement interprétée. Sur le ton de la “dramédie” (mi-drame, mi-comédie), elle ose s’emparer du thème, pourtant délicat, de la maladie, le traitant sous un angle original et décalé. Un choix audacieux, mais qui fonctionne parfaitement.
Le parcours de quatre jeunes humoristes qui tentent de percer dans l’univers impitoyable du stand-up. Le casting, fort charmant, est formidable dans cette série française de Netflix signée de Fanny Herrero (Dix pour cent). Le titre ne ment pas : vous êtes sûrs de rire ! Dommage que Netflix ait décidé de l’annuler après seulement une saison.
A 30 ans, vous êtes déjà trop vieux pour Prune, cette humoriste qui tente de percer dans le difficile milieu du stand-up et son humour perçant. Pourtant, cette jeune femme attachiante, à peine sortie de l’adolescente, va vous embarquer dans sa folle vie, ses déboires pour se faire remarquer, mais surtout son histoire d’amour inattendue avec Francis, un père divorcé de 20 ans de plus qu’elle. Mais plus encore dans sa relation compliquée avec Alma, 6 ans, la fille de Francis, et ce nouveau statut de belle-mère qui lui tombe soudain dessus. Une série irrésistible, moderne, aussi jeune et fraîche que son héroïne et sa langue acérée, incarnée par Agnès Hurstel.
Adaptée des romans éponymes de Sabri Louatah, cette création signée Canal+ représente un choix engagé vu le propos de cette fresque familiale et politique, qui débute par la tentative d’assassinat d’Idder Chaouch, un président de la République française d’origine algérienne. Roschdy Zem, Marina Foïs et Amira Casar sont entourés de jeunes comédiens talentueux, dont Souheila Yacoub, Sofiane Zermani et Dali Benssalah, dont les carrières, depuis, ont décollé. Tendu, soutenu, on adore.
Depuis la fin de la série en 2020, les chaînes françaises ont eu à cœur de retrouver une série familiale d’un tel niveau, sans jamais y parvenir. C’est dire comme la barre était élevée ! Pendant neuf saisons, les Lepic et les Bouley, ces deux familles aux méthodes éducatives et styles de vie radicalement opposés nous ont régalé. En révélant au passage toute une brochette de comédiens !
Des enquêtes d’Agatha Christie pour triturer nos méninges, des castings impeccables et une fiction d’époque : la recette de cette collection lancée en 2009 est testée et validée, à trois reprises ! La première avec le duo Antoine Duléry et Marius Colucci, la seconde avec le trio Samuel Labarthe, Blandine Bellavoir et Elodie Frenck. Après la fin de cette deuxième vague, le trio suivant avait un gros défi à relever : pari réussi avec une ambiance années 1970 qui fait mouche et un trio tout aussi truculent (Émilie Gavois-Kahn, Arthur Dupont et Chloé Chaudoye).
Au rang des séries françaises d’excellence, Engrenages fait partie des premières du genre. Sombre à souhait, la série de Canal+ explore les rouages de la justice française, avec des personnages de policiers, de juge et d’avocats. Une fiction qui a toujours tenu à être la plus réaliste possible et qui a révélé de nombreux acteurs (Audrey Fleurot, Thierry Godard, Philippe Duclos, Fred Bianconi, Grégory Fitoussi ou Bruno Debrandt).
Rares sont les séries politiques françaises. Pourtant, en 2012, France 2 a proposé celle-ci, qui pénètre dans les arcanes, non seulement du pouvoir, mais aussi de la communication politique : ceux qui œuvrent dans l’ombre. Une fiction intelligente et extrêmement bien faite, qui pousse parfois à s’interroger : où s’arrête la fiction et où commence la réalité ?
On ne présente plus la série policière de France 2, emmenée par la pétillante Cécile Bois. Candice Renoir a ses méthodes bien à elle pour résoudre ses enquêtes et finit par former un duo détonant (et plus si affinités) avec Antoine. On ne se lasse pas de ce personnage et ce duo, ô combien attachants.
En deux saisons seulement, Morgane Alvaro, cette femme de ménage à Haut potentiel intellectuel qui aide la police à résoudre des enquêtes, s’est installée durablement dans le paysage des séries françaises. Au point de devenir incontournable ! Grâce à l’interprétation d’Audrey Fleurot, impeccable dans ce personnage haut en couleur, et à son duo décalé avec Karadec (Mehdi Nebbou).
En 2016, TF1 se lançait à fond dans les adaptations de fictions étrangères. Le Secret d’Elise fait partie des réussites en la matière, avec cette fiction chorale se déroulant à trois époques différentes. En 1969, une petite fille meurt noyée, dans des marais voisins de la demeure familiale. Près de vingt ans plus tard, des événements étranges se produisent dans la maison. Et en 2015, lorsque de nouveaux propriétaires s’installent à leur tour, là encore, le mystère rôde dans la maison, habitée par une présence. Le surnaturel constitue finalement un prétexte à un drame plus intimiste, au plus près de ces trois familles. Avec un casting choral parfait : Julia Piaton, Bébabar, Julie de Bona, Hélène de Fougerolles ou encore Bruno Salomone.
De 2009 à 2020, Profilage a fait partie des séries policières phares de TF1, malgré ses importants changements de casting. Si elle s’est démarquée des autres, c’est notamment par la qualité de ses scénarios et de ses intrigues toujours originales et renouvelées, imaginées par le duo de créatrices, Fanny Robert et Sophie Lebarbier. De quoi donner du fil à retordre aux spectateurs aimant jouer les détectives amateurs. Autre point fort bien sûr, le casting, avec des duos et équipes convaincants, mais surtout des héroïnes féminines fortes. Malgré les départs successifs, de Guillaume Cramisan, Odile Vuillemin, puis Juliette Roudet, Profilage a réussi à maintenir le cap jusqu’au bout ! Chapeau !
Si les disparitions d’enfants sont légion dans les séries, La Promesse se distingue des autres fictions de ce genre. Haletante et originale de bout en bout, elle tient en haleine à propos du sort réservé à une fillette de 11 ans, disparue pendant la tempête de l’hiver 1999. Plus qu’un simple polar, elle explore de véritables drames humains. Celui vécu par Pierre Castaing (Olivier Marchal) qui, chargé d’élucider la disparition, se jette à corps perdu dans l’affaire, au détriment de sa vie familiale comme de sa santé mentale. Mais aussi celui de Sarah (Sofia Essaïdi qui crève l’écran dans ce rôle) qui, par un concours de circonstances, va se retrouve à enquêter à son tour sur l’affaire.
Il dissèque les corps avec autant de minutie et de respect qu’il déguste les macarons les plus délicieux. À mille lieues des clichés, Raphaël Balthazar est un médecin légiste épicurien, charmeur et charmant. De quoi déstabiliser le commandant Bach (Hélène de Fougerolles), à cheval sur les procédures. Pourtant, l’appétit pour la vie de Balthazar cache une histoire tragique, le meurtre de son épouse, à laquelle il continue de parler tous les jours. Cette série policière est plus légère que les affaires qu’elle met en scène, grâce à son personnage principal. Dans la peau de ce dandy plein d’humour, Tomer Sisley est parfait. Quant aux reconstitutions d’autopsie, elles sont précises et bien filmées. Ajoutez à cela le mystère qui entoure la femme défunte du héros… Autant d’atouts pour permettre à cette fiction de s’installer dans la durée ! C’est chose faite : déjà quatre saisons qu’elle nous tient en haleine, avec des rebondissements inattendus !
Pour les besoins de son enquête, Raphaëlle Coste se rend aux archives judiciaires, où elle rencontre Astrid, une autiste Asperger, véritable mémoire vivante des enquêtes criminelles. C’est ce duo atypique qui fait tout l’attrait de cette série policière. Toujours lumineuse, Lola Dewaere campe une flic opiniâtre au grand cœur. Quant à Sara Mortensen, elle est parfaite en jeune femme fragile. Un tandem drôle et sensible, dont on a plaisir à suivre les aventures, saison après saison.
Après le succès de l’excellent polar anglais Broadchurch, toutes les chaînes ont voulu avoir le leur. En 2018, France 2 a proposé Disparue, dont l’histoire se déroule à Lyon, le soir de la Fête de la musique. Léa, 17 ans, sort s’amuser avec sa cousine, son petit copain et ses amis, mais ne rentre pas chez elle. Le point de départ d’une longue angoisse pour ses parents, joués par Pierre-François Martin-Laval et Alix Poisson… À l’époque, cette dernière était plutôt connue pour son rôle dans la série courte humoristique Parents mode d’emploi et excelle dans ce registre dramatique. Malgré son propos classique, Disparue se démarque des fictions du genre avec une narration feuilletonnante, une atmosphère particulièrement pesante, et un casting prestigieux, habitué du grand écran.
Rescapée du tueur qui sévit sur la côte basque, Audrey, 19 ans, ment sur le lieu de son agression sans penser aux conséquences, qui s’avèreront dramatiques. Il faudra attendre le meurtre d’une adolescente dans la région seize ans plus tard pour faire resurgir cette affaire. Suspense haletant, interprétation impeccable (Camille Lou en tête), réalisation soignée, beau casting : J’ai menti, thriller efficace qui joue habilement avec une double temporalité, est une réussite.
Si la fiction a démarré avec une première “saison”, Le Mystère du lac, également disponible sur Salto, on vous conseille plutôt de regarder les deux suivantes. Dans Le tueur du lac, notre actrice française chouchoute Julie de Bona reprend le rôle de Lise Stocker, après Barbara Schulz. Policière, Lise et son compagnon Clovis, gendarme, espèrent trouver un peu de sérénité en emménageant au bord du sublime lac d’Annecy. C’est sans compter un tueur en série qui s’en prend aux femmes de la région et les secrets qui s’immiscent dans le couple. Cette fiction, où tous sont suspects, excelle à instiller le doute dans l’esprit des téléspectateurs comme dans celui de l’héroïne. La suite, Peur sur le lac, propose une toute nouvelle enquête, centrée cette fois sur une épidémie.
Le début de ce thriller rappelle l’histoire tragique de Natascha Kampusch. Tout commence par la réapparition d’une jeune femme amnésique, là où une fillette avait disparu dix ans plus tôt. Le scénario sonde – avec intelligence – les conséquences de ce drame sur la famille. Autre atout : l’atmosphère, crépusculaire, et la réalisation qui magnifie les paysages urbains de Dunkerque et les plages sauvages de la Côte d’Opale.
Ne vous arrêtez pas à son scénario, cette bande d’enfants malades hospitalisés, cette série est à voir ! Sans jamais verser dans le pathos ou la sensiblerie, le groupe des Bracelets rouges passe des rires aux larmes, et nous avec. Une fiction forte, adaptée d’une histoire vraie.
Au rayon des adaptations, en voilà une autre extrêmement réussie et, pourtant, le pari était risqué. TF1 a choisi de transposer à la France la série familiale This is Us, prenant le parti d’une retranscription très fidèle, dans les caractères des personnages, leurs looks, jusqu’à des scènes copiées-collées. Pourtant, les fans de This is Us comme ceux qui ne l’auraient jamais vue se laissent embarquer dans cette histoire, en tombant sous le charme de cette famille française, Paul, Florence et leurs trois enfants, incarnés avec justesse par Hugo Becker, Camille Lou, Marilou Berry, Narcisse Mame et Guillaume Labbé. Au lieu d’une énième série policière, Je te promets se pose comme une chronique familiale traversant plusieurs époques. Pas de meurtre, ni d’enlèvement d’enfant, mais le tendre portrait d’une tribu qui fait du bien. Le tout bercé par une bande originale 100% française : Johnny Hallyday, Alain Souchon, Jean-Jacques Goldman… On croirait revivre les soirées diapo de nos vacances d’enfance.
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