Journal du Japon
Journal du Japon
par Equipe JDJ · Publié · Mis à jour
Alors que la dernière console Nintendo est arrivée sur le marché en 2017 avec The Legend of Zelda : Breath of The Wild, de nombreux fans attendaient des nouvelles de Square Enix et tout particulièrement de la célèbre saga Final Fantasy dont les 30 ans étaient fêtés la même année. Alors que Final Fantasy XV Pocket Edition était le premier jeu de la saga à débarquer sur la Switch, Square Enix a annoncé le portage de 5 autres épisodes de la saga : Final Fantasy VII, Final Fantasy IX, Final Fantasy X/X-2 HD et Final Fantasy XII : The Zodiac Age.
Journal du Japon a donc décidé de partir à la (re)découverte de ces titres phares.
Entre les jeux originaux et les spin-offs, la licence compte au total pas moins de 34 jeux sortis sur de nombreuses consoles différentes. La saga commence en 1987, avec la sortie japonaise de Final Fantasy sur FAMICOM (le jeu sortira en 1990 aux Etats-Unis sur la NES). Sorti un an après Dragon Quest, Final Fantasy est un RPG à la pointe de la technologie pour l’époque. Le jeu sera édité sur pas moins de 11 supports différents allant de la console de salon au smartphone.
Petite révolution dans le monde du jeu vidéo, Final Fantasy approche le mode de jeu différemment des autres softs de l’époque. En effet, alors que la mode est aux jeux d’exploration, Square Enix décide de proposer un jeu basé sur l’acquisition d’expérience en combat et met en place le système de classes que l’on peut retrouver dans de nombreux jeux modernes (World of Warcraft, Guild Wars, etc…).
De plus, alors qu’aujourd’hui nous parlons énormément de jeux open-world avec par exemple The Legend of Zelda : Breath of the Wild, Square Enix proposait déjà une approche similaire en 1987. En effet, pour l’époque, Final Fantasy proposait déjà une grande liberté d’actions dans l’exploration de la carte du monde et cette dernière était accompagnée de quêtes secondaires, comme trouver un bateau par exemple.
Mais ce n’est pas uniquement les prouesses techniques qui ont fait la puissance de la saga Final Fantasy. Les bandes sonores ont également grandement participé au succès des jeux. Bien loin d’une norme avec des jeux pouvant être assez silencieux, Final Fantasy propose une bande son composée par Nobuo Uematsu. En plus de proposer des fonds sonores de manière récurrente dans le jeu, le joueur pouvait également apprécier les bruitages d’actions.
Enfin, Final Fantasy fût le premier jeu à proposer un scénario qu’on ne pouvait pas forcément anticiper et dont la durée de vie était déjà équivalente à une bonne vingtaine d’heures. Depuis lors, les studios japonais sortent régulièrement de nouveaux jeux Final Fantasy. Le dernier en date étant Final Fantasy Dissidia NT, sorti en 2015.
 
En 1997, sort sur PlayStation le 7e épisode de la saga Final Fantasy. Il sortira l’année suivante sur Windows, puis en 2009 sur PSP et PS3. L’histoire se déroule sur une planète prénommée Gaïa, composée de 4 continents et plusieurs îles. A l’image de FF VI, cet épisode se déroule dans un univers type science-fiction où les avancées technologiques et scientifiques situent le récit dans un futur proche.
Si vous vous souvenez du scénario, vous incarnerez Cloud, ancien SOLDAT ayant rejoint un groupe terroriste du nom d’Avalanche qui lutte pour la sauvegarde et la protection de Gaïa. Vous aurez pour mission principale de contre-carrer les plans de la Shinra Electric Power Company, multinationale aux nombreuses activités.
Si vous vous rappelez du jeu de 1997, le joueur avait à l’époque une très grande liberté de mouvement une fois sorti de Midgard. Cette liberté a été conservée dans ce portage sur switch. Et l’on se retrouve rapidement à la tête d’une petite équipe afin d’avancer dans l’histoire. Les graphismes ont été lissés afin de davantage correspondre aux attentes actuelles. A l’origine, le Final Fantasy VII avait créé une révolution avec son graphisme révolutionnaire et ses longues cinématiques. En effet, bien que les environnements étaient en 2D, tous les personnages étaient en 3D. Enfin, là aussi, le jeu pourra vous prendre entre 20 et 30h de jeu et ainsi vous faire retomber en enfance lorsque vous jouiez encore devant une petite télé cathodique.
Côté bande son, Final Fantasy VII ne fait pas exception à la règle en nous proposant des musiques créées par Nobuo Uematsu. Le jeu compte pas moins de 85 pistes différentes à savourer tout au long du jeu.
(Test réalisé par Juliet)
 
Sorti en mai 2002 en Europe sur PS2, Final Fantasy X est le premier épisode de la saga sur la console de chez Sony. L’équipe Square Enix sortira 1 an plus tard Final Fantasy X-2. Dans ce récit, le jeune Tidus se voit avec un avenir prometteur, mais son univers est bouleversé par la manifestation de Sin, une entité maléfique cherchant à détruire Spira, leur planète.
Contrairement à FFVII, sorti 5 et 6 ans auparavant, les épisodes FF X/X-2 ont énormément évolué côté graphisme. En effet, alors que FFVII nous proposait un graphisme plutôt orienté pixel, celui des épisodes FF X/X-2 utilise une nouvelle technologie qui se veut beaucoup plus réaliste. Bien que les visuels restent assez anguleux, ça n’en reste pas moins un bel exploit pour l’époque, surtout que FF X a été le premier épisode de la saga a avoir un graphisme 3D.
Sur la Switch, les graphismes n’ont pas perdu de leur superbe et permettent au joueur de se projeter facilement dans l’histoire dans problème. A l’image des nombreux épisodes FF, FF X et X-2 auront une durée de vie pouvant être assez importante (et c’est ce que l’on souhaite, non ?). De plus, les combats sont bien pensés et la stratégie misant sur la relève des personnages permet d’établir des plans de bataille intéressants.
(Test réalisé par Juliet)
Sorti en 2000 au Japon puis en 2001 en Europe sur la PlayStation, Final Fantasy IX est le dernier épisode de la saga disponible sur la console de Sony, qui sera vite remplacée par sa petite sœur la PlayStation 2 fin 2000. Se déroulant sur la planète Gaïa, le neuvième épisode met en scène un jeune voleur du nom de Zidane, membre d’une troupe de théâtre itinérante, qui se propose de kidnapper la princesse du royaume d’Alexandrie, la princesse Garnet Til Alexandros XVII dont la mère, la reine Brahne Raza Alexandros XVI, cherche a gagner en pouvoir en conquérant de nouveaux territoires.
Dans cette version remastérisée et portée sur la Switch de chez Nintendo, Final Fantasy IX n’a pas vieillit. Les décors restent sublimes et lisibles, tout autant que les personnages, leur façon de se déplacer, de se mouvoir devant les décors et surtout, l’effet de lissage qui les démarque joliment de ces derniers, donnent un nouveau cachet à ce classique. En effet, les environnement gardent un aspect vintage, dessinés, et voir les héros ou les personnages secondaires se mouvoir à l’intérieur et dénoter ne dérange pas; au contraire.
Bibi au centre ville d’Alexandrie.
Bien que les animations visibles derrière les personnages soient sommaires (et ressemblent davantage à des gifs qu’à des véritables animations) et que nous apprécions de voir Bibi ou Djidane évoluer et gambader, il existe un léger problème de frame rate (NDLR: les images par seconde). Elle chute dès que nous engageons un combat, lorsque Djidane se déplace sur la mapmonde ou dès qu’une cinématique est lancée et qui nous sort un peu du jeu. Ce qui est dommage puisque, même dix neuf ans après (!), c’est un réel plaisir de jouer à FF IX.
Les musiques n’ont pas prit une ride, les commandes sur la Switch sont cohérentes, les temps de chargement sont corrects et nous conservons les sous-titres français chez nous. Les bandes de chaque côté de l’écran, dues au format 4:3 de l’image, autorisent une bonne expérience de jeu autant sur votre télévision qu’en mode portable.
La pause et ses nombreuses options afin de faciliter, voir même supprimer, les combats.
Le menu Pause vous propose plusieurs façon de combattre: un mode Invincible (qui  laisse les personnages en état de Transe), un deuxième mode appelé «Dégâts maximum», un Mode rapide qui permet de passer les combats en automatique et un dernier qui supprime les combats aléatoires du jeu. Ce que l’on pourrait apparenté à un «mode très facile» du jeu peut aussi très bien être perçu comme une façon de faire un focus sur le scénario; ce qui est non négligeable dans un Final Fantasy.
(Test réalisé par Camille)

Publié en 2006 sur la PlayStation 2, Final Fantasy XII – The Zodiac Age est le 12e épisode de la licence japonaise de Square Enix. Le scénario nous emmène sur le monde d’Ivalice où les deux empires de Rozarria et Archadia sont en conflit sur la domination des terres. Nous incarnons Vaan, un jeune aventurier dalmascan 2 ans après l’annexion du royaume de Dalmasca par les forces d’Archadia, qui rejoint le mouvement résistant mené par la princesse Ashe contre l’envahisseur. 
Dès son démarrage, la version remastérisée de Final Fantasy XII nous offre de belles surprises puisque l’épisode nous propose de passer les voix des personnages en anglais ou en japonais ! Aussi, elle inclut la version réorchestrée de la bande originale qui nous fait davantage entendre son orchestre philharmonique que dans la version de 2006. Par ailleurs, pour les puristes, la version originale de la bande son est également disponible.
Les options proposent également quelques effets gadget à régler avant de joue r: la vibration des manettes ou celle de l’image (bien que cela n’apporte pas grand chose à l’expérience de jeu…) ou une vitesse d’accélération des mouvements des personnages (à défaut d’avoir un bouton pour faire courir Vaan plus vite…).
Le menu de Final Fantasy XII et son lot d’options
Bien qu’il soit très agréable de promener ce nouvel opus de la saga de légende dans sa poche, jouer sur son téléviseur rend davantage justice aux graphismes; l’écran de la Switch si l’on joue en portable laisse un effet flou désagréable à l’œil (et c’est bien dommage). En dehors de ce léger détail, la version Switch n’a rien à envier au remake PS4 de l’épisode douze de la saga Final Fantasy.

(Test réalisé par Camille)
Le portage sur la Switch n’apporte pas de grande nouveauté en soi. On retrouve bien l’authenticité des épisodes au moment de leur sortie, ce qui nous permet de replonger en enfance pour les jeunes et dans l’adolescence pour les plus âgés. Les jeux sont en soit complet et l’absence de DLC à l’époque n’est pas gênante : au diable le contenu additionnel quand un jeu est déjà une réussite au premier essai. Ensuite le plus grand avantage de la Switch c’est son double mode. En effet, bien que le petit écran puisse être un frein dans l’évolution du joueur, par manque de visibilité si l’on compare à un écran TV, la console nous permet de poursuivre l’aventure n’importe où et n’importe quand, en mode mobile, à l’image de Final Fantasy Brave Exvius qui est un épisode sur smartphone.
Mais cet avantage ne change pas le donne en soit car, en définitive, c’est bien aux nostalgiques que ces portages s’adressent. Avec des étincelles dans les yeux et des souvenirs plein la tête, ces derniers ne bouderont pas leur plaisir, donc, même s’ils tiqueront sans doute sur l’âge de certains opus, comme le graphisme de FF VII qui commence sérieusement à accuser ses deux décennies. Inutile donc de dire que si vous n’êtes pas un grand fan, retrogramer das l’âme ou historien du RPG japonais, vous n’avez que peu d’intérêt à vous procurer Final Fantasy VII, Final Fantasy IX, Final Fantasy X/X-2 HD et Final Fantasy XII : The Zodiac Age. Pour les fans de la saga, dont les rédacteurs de ce test font partie, nous n’aurons qu’un regret : que Square Enix n’a pas été tendre avec porte-monnaie, à 40 euros environ par opus. A ce prix là difficile de s’offrir un revival complet de la saga, et on se concentrera donc sur LE Final Fantasy qui nous a un jour fait vibrer, plus que les autres… C’était lequel pour vous ?
 

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