Fabien Jannic-Cherbonnel
Temps de lecture: 2 min
Près de seize mois après les événements de Fukushima, le Japon se prépare déjà à une nouvelle catastrophe. Le gouvernement du pays réfléchit à déménager dans une autre ville en cas de tsunami ou de tremblement de terre, rapporte RT.
Le gouvernement japonais est en effet en train de réfléchir à quelle ville choisir pour se relocaliser en cas de catastrophe, comme un tremblement de terre dévastateur ou un tsunami. C’est le Conseil central de prévention des catastrophes du Japon qui conseille aux dirigeants de se préparer à bouger les bureaux du gouvernement et de la Banque du Japon.
Pour l’instant, les quartiers généraux de rechange du gouvernement japonais sont localisés dans le district de Tachikawa situé à l’ouest de Tokyo. Si la résidence d’urgence est prête à être utilisée en cas de besoin, sa localisation (à 30 km du centre de Tokyo) ne lui permettrait pas d’échapper à une catastrophe future.
Le conseil recommande ainsi au gouvernement de choisir entre cinq villes moins exposées que la capitale actuelle: les deux plus grandes villes du pays, Osaka et Nagoya, mais aussi Sapporo, Sendai et Fukuoka. Les villes choisies ont été sélectionnées parce qu’elles possèdent déjà de larges bureaux de gouvernement ainsi que des branches de la Banque du Japon.

En plus de conseiller au gouvernement de choisir une autre base de replis, le conseil recommande également d’autres mesures comme la création de refuges temporaires pour des personnes dont la maison aurait été détruite, ainsi que la copie et la mise en sûreté d’informations liées aux catastrophes.
Les recommandations de ce conseil tombent alors que le Japon vient de rallumer son deuxième réacteur nucléaire. Le pays avait éteint toutes ses centrales à la suite de la catastrophe de Fukushima en 2011, mais un premier réacteur avait déjà été remis en marche au mois de juin 2012.
C’est la pression de la société d’électricité Kansai Electric Power (Kepco) sur le Premier ministre qui a poussé le gouvernement à valider le redémarrage du réacteur. Cette décision a suscité une vague de critiques: lundi 16 juillet, une manifestation anti-nucléaire réunissait plus de 100.000 personnes à Tokyo.
Fabien Jannic-Cherbonnel
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